Prepare to experience the electrifying moment when The Beatles first touched down in America.
"Beatles ’64", an all-new documentary from producer Martin Scorsese and director David Tedeschi, is streaming exclusively on @disneyplus November 29.
SEIZE ANS D'ATTENTE....SORTIE NOVEMBRE 2024
UTOPIA AVENUE DE DAVID MITCHELL
Parfaitement traduit, le roman du prolifique David Mitchell nous promène (en 750 pages!) dans le Londres (et la Californie, le New York) des Swinging Sixties, à travers le parcours d'un groupe inventé de toutes pièces, Utopia Avenue. On y rencontre aussi les grandes figures folk/rock de cette époque 66-68, Brian Jones, Jimi Hendrix, David Bowie, Janis Joplin, Leonard Cohen et...Steve Winwood et Traffic, oui oui. J'ai lu des critiques mitigées sur ce livre, assimilé à un "roman de plage", une oeuvre "page turner" (on tourne les pages, pour avancer plus vite, grâce à des procédés narratifs que l'on trouve aussi dans le thriller). Certes, il y a des longueurs et certains personnages manquent un peu d'épaisseur, les dialogues sont envahissants mais la reconstitution romanesque de la période impressionne et je parle en connaissance de cause puisque j'ai moi aussi aussi écrit sur les Swinging Sixties. Le groupe Utopia Avenue me fait penser aussi à tous ces groupes psychédéliques (ou de fusion) plus ou moins éphémères de la fin des années 1960 et qui encombrent ma discothèque. Et le personnage féminin d'Elf (chanteuse folk qui entre dans le groupe et tient notamment les claviers) est très réussi, rappelant au passage à quel point le rock a été (et demeure) sexiste et mysogine.
LE TOP 500 DE ROLLING STONE
Le
Top 10 de ce classement RS500 est en effet assez singulier, avec une
évidente volonté de rééquilibrer l'apport des Afro-américains et des
femmes dans ce que l'on ne peut pas nommer "rock" mais plutôt les
"musiques populaires anglo-saxonnes" au sens large. La surprise vient
de Lauryn Hill (10), gros succès certes de 1998, mais elle repousse...Revolver des Beatles (!) à la 11ème place ! Un peu absurde. La 1ère place échoit à l'excellent what's going on de Marvin Gaye, mais "meilleur album de tous les temps", vraiment ? Et très franchement, on peut facilement se passer de Rumours de Fleetwood Mac, mais nettement moins d'Axis:Bold As Love (Jimi Hendrix) ou Exile (Stones). Les autres classements concurrents ne sont pas toujours pertinents non plus. Le NME
britannique aime surtout les Smiths (No 1!) et Pitchfork fait de nous
des ignorants crasses. Toutefois ce dernier a le mérite - dans ses
classements par décennie - de ne pas oublier Bowie, les Clash, Bob
Marley, Talking Heads, Radiohead ou Arcade Fire. Mon Top 10 personnel il est vrai est tout aussi subjectif et ne dépasse pas vraiment les 90's.
NECROROCK
(certaines vidéos issues de You Tube sont parfois indisponibles pour cause de droits d'auteur)
2024
Liste en cours
KRIS KRISTOFFERSON (invité ici par Johnny Cash)
@Phil Lesh, la mort reconnaissante !
Le grand-père du blues anglais. Je l'ai vu sur scène dans les années 1970.
Difficile de choisir un hommage à la grande Françoise Hardy. J'ai sélectionné une chanson en collaboration avec Etienne Daho dans les années 1990, "Et si je m'en vais avant toi".
2023
Melanie, une chanteuse pop/rock/folk à la voix si particulière.
MURAT, on ne s'y attendait pas. C'était un vrai rocker, pas un chanteur lambda. Vu à Bernay en 1999 ou 2000 (album Mustango). Il était grippé, malade et désagréable mais j'ai adoré son concert !
IKE ET TINA ED SULLIVAN SHOW 1970
Cette ligne de basse, c'est Andy Rourke...avec bien sûr les SMITHS. Je verse une larme, vraiment.
Keith Reid, le parolier inspiré de Procol Harum (ici un extrait de Broken Barricade diffusion sur "Pop2", 1971)
Tom Verlaine, guitariste du mythique groupe Television (Marquee Moon)
Mon ami Julien Bitoun lui rend un bel hommage sur You Tube
The Specials, Fun Boy Three, Colourfield...Terry Hall c'est MA GENERATION!
On a du mal à suivre le rythme des mauvaises nouvelles dans le monde vieillissant du rock. Maintenant, Jeff Beck...l'un des tout meilleurs guitaristes britanniques et peut-être le plus inventif dans sa catégorie. Il reprend ici magnifiquement le "Day in the Life" des Beatles. Mais plus qu'une reprise, c'est une réinterprétation beckienne !
2022
Christine McVie, qui chantait et jouait du piano avec Fleetwood Mac, l'un des groupes popnqui a cartonné dans les années 70. Personnellement je l'ai découverte avec le groupe de blues Chicken Shack sous le nom de Christine Perfect (avec le guitariste Stan Webb, excellent). Le groupe est même passé en 1968 à Pleyel et à la TV française dans "Bouton Rouge".
"Words" de Low dans une superbe version en public de 2013. A la batterie Mimi Parker, morte d'un cancer en novembre 2022. Elle avait 55 ans...
Jerry Lee Lewis dans l'un de ses plus gros succès "Balls of Fire" (1957, en couleurs). je crois qu'il n'y a plus de pionniers du rock vivants.
L'une des grandes dames de la country music, Loretta Lynn, ici en 2016 avec Willie Nelson, morte à un âge respectable. Mais quelle voix!
Andrew Fletcher (à gauche, aux claviers) dans la 1ère mouture de Depeche Mode et le tube "Just can't get enough" avec Vince Clark, une archive de l'INA. Qu'est ce qu'ils étaient jeunes et mignons ! C'est frais, pop et dansant, les années 80 à leur meilleur.
SWELL & David Freel...
TAYLOR HAWKINS était un vrai batteur de rock, au service d'un vrai groupe de rock (le dernier des Mohicans du post-grunge ?), les Foo Fighters. One of these days ? (un live hommage aux Beatles dont ils ont repris les costumes de 1963/64.
GARY BROOKER & PROCOL HARUM. On résume souvent Procol Harum à ce mégatube de 1967 (génial au demeurant) mais le groupe de Brooker a fait de très bons albums dans les années 1960/70.
Last flight to Kaboul...et Last Trip for Mark Lanegan...
2021
Robbie Shakepeare, l'un des plus grands bassistes de reggae/jazz/funk...et variété rock. Sly Dunbar était l'autre partie (batterie) de cette rythmique de grande classe.
Meat Loaf. Bon, je n'ai jamais été très porté vers ce genre de musique, mais c'est aussi une partie de l'histoire du rock, tendance rocky horror picture show. Autre victime du covid ?
Steve Bronski (61 ans) du groupe Bronski Beat (avec Jimmy Somerville) et les inoubliables clips de Why ? et Smalltown Boy. Qu'est ce qu'on a pu danser là-dessus (à la Locomotive notamment) dans les années 1980! Et c'était l'un des premiers groupes pop ouvertement gay.
Goodbye Charlie. J'ai choisi cette formidable session live de 1965 en Irlande, avec Brian Jones bien sûr (et pas ce clown de Ron Wood) et un Charlie Watts qui donne parfaitement le tempo sur "The Last Time".
Don est à droite. Les Everly Brothers ont eu une influence majeure sur la pop music du début des sixties. Cette chanson est l'une de mes chanson pop préférées, toutes catégories confondues.
Dusty Hill, THE bassist de ZZTOP!
Ce
n'est certes pas du rock mais l'influence du pianiste Chick Corea est
immense, en particulier sur le genre hybride du jazz-rock, "inventé"
par Miles Davis à la fin des années 60 (Bitches Brew en 1970 avec
Corea justement) et poursuivi par toute une génération virtuose. On
passera sur la spiritualité de pacotille du personnage (la
scientologie) pour se concentrer sur son génie musical, ici en 2011 à
Vienne avec Return to Forever et...Lenny White, Al di Meola, Stanley
Clarke, Jean-Luc Ponty!).
L'année
2021 débute avec la mort du producteur Phil Spector. Passons sur le
personnage, complètement barré et qui d'ailleurs a fini sa vie en
prison pour meurtre. Sur le plan musical, si l'on excepte les années
1960 (les Ronettes et d'autres groupes à tubes), j'ai toujours détesté
le travail de Spector pour les Beatles ou les ex-Beatles, les Ramones
ou Leonard Cohen. Le pire souvenir est celui du massacre de Rock n'roll de John Lennon...un disque qui aurait pu être un chef d'oeuvre - mais épuré du son Spector.
Pas
mal d'esbrouffe (son "tapping"), comme d'ailleurs la plupart des
"guitar heroes" (Hendrix compris, sauf à ses débuts en 66/67). D'un
autre côté, c'est un peu la loi du genre depuis Cream, Led Zep ou Ten
Years After...Pour ma part, quelques notes de Duane Allman ou de J-J
Cale suffisent à mon bonheur guitaristique. Et si l'on veut de la
prolixité...Jerry Garcia ou Zappa. De l'inventivité, Jeff Beck ou Allan
Holdsworth. Reste que comme il est difficile d'imiter Eddie Van Halen
(ou Brian May), celui-ci va rester une référence dans l'histoire du
rock!
Ouh
là ! Toots Hibbert (& the Maytals, son groupe de reggae) était un
musicien du calibre d'un Bob Marley. Le (la?) covid encore, semble
t-il...
Peter Green, l'un des héros du British Blues Boom (il fut guitariste de Mayall) et l'un des fondateurs de Fleetwood Mac.
Dave
Greenfield, le clavier des Stranglers, nouvelle victime du covid dans
le monde du rock. On a dansé au Palace et à la Loco sur "Always the
sun"et d'autres tubes post-punk du début des 80's. "Feline" reste un
album emblématique des années 1980.
Tony
Allen, c'est un monument de la batterie et de l'afro-beat (Fela), mais
aussi un musicien très ouvert aux influences rock (cf. Damon Albarn,
The Good, the Bad & The Queen, Gorillaz).
John
Prine, déjà bien malade, n'aura pas résisté au covid 19. Il nous aura
laissé tout de même un formidable dernier album,au niveau des derniers
Johnny Cash. Ici, dans un légendaire et récent Tiny Desk Concert.
Christophe,
chanteur de rock glamour ? Oui, assurément, un dandy "beau bizarre" à
l'esprit bluesy et à la vie rock n'roll, un amoureux du beau
son, qui n'a pas fait que des tubes sixties/seventies (Les
Marionnettes) mais aussi de très bons albums pop, ainsi le récent Vestiges
du chaos (2016).
Bon,
on l'aimait bien, Christophe.
Bill
Withers, probablement l'un des plus grands chanteurs de soul music.
Son (double) album Live at the Carnegie Hall (1975) est
l'un de mes préférés (et peut-être même dans mon Top 100!)
Manu
Dibango (ici en 2016 à Bobigny dans un morceau de reggae) a joué tous
les styles avec bonheur (afro-jazz, reggae, soul, variété...) et ses
collaborations avec le monde du rock ont été nombreuses (Peter Gabriel,
entre autres). Une des premières vedettes de la world music victime du
covid.
2019
Ginger Baker (jouant son morceau
de bravoure Toad avec Cream, reformé pour les concerts du
Royal Albert Hall en 2005. Baker n'était pas seulement le batteur de
Cream mais aussi d'une série de groupes mariant le jazz, le rock, la
musique africaine...Batteur d'exception (même s'il y a certes plus
technique et plus raffiné), il s'était encore produit au New Morning en
2015 avec son groupe de jazz Confusion.
RICK
OCASEK (THE CARS)
Philippe
Pascal de "Marquis de Sade", groupe rennais qui en 1979 était
l'équivalent français de Joy Division. Philippe Pascal semble avoir
fait le même choix que Ian Curtis mais quarante ans (ou presque) plus
tard.
Mark
Hollis, 64 ans au compteur...génial chanteur et compositeur de Talk
Talk, qui après deux ou trois tubes planétaires (Such a shame...)
a produit quelques uns des plus beaux (et rares) disques de la période
1986-1998.
Peter
Tork des Monkees (ici il joue du clavier), groupe pop emblématique des
années 1966/68 avec quelques chansons certes très commerciales mais
sacrément efficaces!
Bon,
Prodigy et le cybor punk Keith Flint, ça n'a jamais été ma tasse de thé
britannique mais le groupe a incontestablement marqué la scène électro
des années 1990/2000.
1980-2018,
John Lennon était assassiné le 8 décembre à NYC
2018
Pete
Shelley (mort en ce debut décembre) & the Buzzcocks en 1978 !
Formidable
version de la chanson des Beatles par Aretha Franklin au Fillmore
(West) en 1971 (décidément les Fillmore East & West ont accueilli
quelques concerts mythiques cette année-là).
Jacques
Higelin avec Louis Bertinac, le guitariste ex-téléphone, musicien de la
période rock (1975-1979) du chanteur amoureux de Trénet. Ici en 1994
sur France 2.
Evidemment,
on ne peut résumer la carrière de Didier Lockwood à sa participation au
collectif Magma, le groupe un peu barré de Christian Vander, mais cela
montre bien l'éclectisme musical du violoniste de jazz, aussi à l'aise
en compagnie d'artistes classiques, de musiciens de rock qu'avec les
meilleurs jazzmen de la planète (Michel Petrucciani, Mike Stern,
Birelli Lagrene etc). Je l'ai vu deux fois sur scène : brillant,
généreux, inspiré.
Dennis
Edward was a rolling stone ! (ici en solo crooner)
Bon,
après Lemy Kimlister, les hardeux sont (encore) en deuil avec "Fast"
Eddy Clark, le dernier survivant du Motörhead d'origine. C'est très
assommant mais quand même, c'est bien du rock'n'roll !
Ray
Thomas, un des membres fondateurs des Moody Blues, mort en janvier
2018. Ici, il joue de la flute en 1970 dans une prestation live à Paris
à la Taverne de l'Olympia. Un morceau assez proche de "Traffic" (on
croirait entendre Chris Wood).
2017
Notre
Johnny "national" dans les années 1990 à la Cigale, adaptant un
bon vieux rock de Chuck Berry (O Carol). Autant le dire
franchement, j'ai toujours détesté, non pas Johnny (plutôt sympa et
vraiment rock'n'roll) mais sa musique. Sauf peut-être son énergie teenage
des débuts (1960-63) et éventuellement sa période Michel Berger au
milieu des années 1980 (Tennessee)
Les
deux frères Young à la guitare : manque désormais Malcolm (11/17)
Vu
Fats Domino en 1992 pour un concert exceptionnel au festival "swing in
Deauville". Nous étions 500 privilégiés !
Ain't
that a shame?
Tom
Petty, ici avec les excellents Traveling Wilburys (Bob Dylan,
George Harrison, Jeff Lynne...). Quel bonheur de jouer du rock! La
dernière production de Petty a été l'album (excellent par ailleurs) de
Chris Hillman.
Walter
Becker (Steely Dan) en septembre 2017 (ici en 1975 c'est le binoclard
qui joue si bien de la guitare !)
Greg
Allman, mort en mai 2017, qui a laissé un dernier disque magnifique
enregistré aux studios FAME de Muscle Shoals.
Allan
Holdsworth (ici avec Soft Machine à Montreux en 74), mort en avril 2017
: un génie (méconnu ?) je vous assure.
Chuck
Berry (mort en mars 2017). LA SOURCE.
2016
ALLELUIA!
LE PRINCE DU
FUNK ET DU SEXE
(1958-2016),
in memoriam
George Martin,
mort le 9 mars 2016
Difficile
d'établir désormais une rubrique nécrologique exhaustive car le rock
perd beaucoup de ses musiciens depuis quelques mois (Bowie, Glenn
Frey). Pour le seul début mars 2016, c'est le rock progressif qui est
concerné avec le décès de Chris Squire (excellent bassiste de Yes) et
de Keith Emerson (clavier de ELP entre autres). Puis fin avril, Prince,
musicien nettement plus jeune et dont la mort reste assez mystérieuse.
Notons que ce dernier a été célébré dans la presse comme l'un des plus
grands artistes rock/funk (inclassable en fait) de tous les temps. Il
fut certes une star planétaire au milieu des années 80 et un showman
exceptionnel, mais dans les années 90, plus grand monde n'écoutait
Prince...
On savait David
en petite forme depuis 10 ans mais rien n'annonçait ce décès prématuré
du chanteur pop. Je suis "bercé" par Bowie depuis mon adolescence. En
réalité, j'ai découvert David Bowie en Angleterre en 1973 : Life
on Mars était au sommet du Hit-Parade et Ziggy sortait le disque
transgenre Aladdin Sane.
Le dernier
clip de Bowie, Lazarus (tiré de Black Star), superbe titre aux
tonalités new wave, sorte de testament esthétique et mucical.
(à dire vrai,
j'ai découvert Kilmister bassiste/chanteur de Hawkwind au début des
années 1970 et je n'ai jamais ensuite acheté de disque de Motörhead
! Il n'en reste pas moins que ce groupe était pur rock'n'roll, comme
les Ramones par exemple et pas seulement "hard" ou "metal")
2015
Des
obscurantistes fanatisés massacrent des jeunes (et des moins jeunes)
qui écoutent du rock'n'roll: écouter du rock mais surtout continuer à
assister aux concerts de rock, c'est cela aussi la résistance
démocratique !
Voici quelques disques -
en format mp3 ? non! avec les pochettes vinyl originales et une platine
de préférence ! - que je garde pour passer une retraite heureuse sous les cocotiers (plutôt d'ailleurs sous les sapins), sans
se lasser le moins du monde. J'ai fait ce choix très subjectif sans
trop réfléchir et je me suis arrêté en fait en...1992 pour le Top 10.
Curieusement, rien ne m'est venu spontanément à l'esprit dans les
années 1990/2000/2010, même si le rock est encore resté très créatif et
j'écoute un peu ce qui sort. Evidemment, il y a plein de disques et de
périodes oubliés, sacrifiés: c'est la loi du genre. Cela manque de voix
féminines notamment.
Disque 1 : Beatles, Revolver (1966). Premier disque rock écouté en boucle sur un électrophone et
tout particulièrement la chanson Gotto Get You into My
Life. Une chance. Mes parents n'avaient pas beaucoup de disques
pop et préféraient la chanson à textes (Béart, Brel, Brassens, Barbara,
Ferrat), mais leur discothèque contenait malgré tout Revolver,
un Joan Baez (disque Vanguard made in the USA avec la Belle indienne en
cover) et quelques 45 tours insolites (yeah, deux Kinks!). Bref, Revolver est mon LP préféré des Beatles et le début d'une longue histoire
intellectuelle avec ce groupe mythique et inépuisable ! je l'ai
réécouté récemment dans la version CD remastérisée qui est proche du
son du disque (pressage US stéréo), les défauts de gravure en moins.
Disque 2 : Rolling
Stones, Let it Bleed (1969). Etes-vous Beatles ou Stones ?
Incontestablement Beatles car j'aime les belles mélodies pop. J'ai
découvert la discographie des Stones au début des années 70 avec Exile on main Street puis It's only rock'n'roll. Le
départ de Mick Taylor et l'arrivée de Ron Wood m'ont définitivement
fâché avec le groupe mais j'ai redécouvert alors toute leur fabuleuse
production des sixties. Let it Bleed - tout comme Beggars
Banquet - est un album d'une densité et d'une violence rarement
égalées dans le rock. Exile on Main street , enregistré sur
la côte d'azur, est également un chef d'oeuvre blues-rock (récemment
réédité avec des inédits).
Disque 3 : John lennon
& Plastic Ono Band (1970). Je suis un fan assez inconditionnel de
John Lennon, même si le personnage n'était pas toujours très
sympathique. Son premier disque solo, très épuré (la batterie lourde et
basique de Ringo, la basse organique de l'artiste Klaus Voormann) sinon
minimaliste (l'influence de Yoko?) est une sorte de cri primal et de bouée de sauvetage après la séparation des Beatles. C'est
magnifique, à l'image d'une pochette pointilliste devenue un classique
des rock covers : Mother, Working class heroe, Remember,
Isolation, God...Les autres disques solo de Lennon seront plus
inégaux, même le mythique Imagine.
God is a concept
By which we mesure our
pain
Voilà qui n'aidait pas à
garder la foi !
Disque
4 : Leonard Cohen,Songs for Love
and Hate (1970). La découverte du
poète canadien au début des années 70 m'a incontestablement poussé à
jouer de la guitare. J'ai appris consciencieusement tous ses morceaux
et arpèges, afin de dépasser un peu le Suzanne des feux de
camp (Graeme Allwright). A dire vrai, les paroles étaient un peu
hermétiques, tout comme celles de Dylan, mais quelle voix splendide. Le
très sombre Songs for Love and Hate reste mon préféré (malgré
quelques titres plus faibles) et je pense que Jean-Louis Murat serait
d'accord avec moi !
Disque 5 : Hot Tuna, Live
in New Orleans (1970). La partie guitare du Jefferson Airplane
(Cassady/Kaukonen) dans un exercice de blues acoustique intemporel et
magique. Avec même le bruit d'un verre cassé live...Certes, cela reste
du blues "blanc", mais aussi bon (comme Clapton à son meilleur) que les
originaux noirs et j'ai appris la guitare en jouant ce disque (avec le
précédent sur la liste). Vus les deux compères il y a vingt ans au
festival de blues de...Cléon sur Seine et acheté un T-shirt Hot Tuna à
Jorma en chair et en os sur le stand !!!
Disque 6 : David Bowie, Hunky Dory (1972) Bowie ! Quel choc dans l'Angleterre du début des
seventies que ce personnage transgenre de Ziggie ! Et Life on Mars No 1 du Top of the pops ! La discographie de Bowie est
inégale (comme celle de Lou Reed, tiens j'aurais pu sélectionner le
magnifique Berlin), mais ses opus des années 1969-1976 sont
devenus des classiques du rock, de Space Oddity à Station
to Station. Bref, Hunky Dory est un album intemporel,
avec très peu de déchet (une chanson un peu plus faible, peut-être) et
des sommets d'art pop, comme cette chanson dédiée à Andy Warhol, la
muse de tous ces arty-rockers-glam-décadents.
Disque 7 : Traffic, When the Eagle Flies (1974). A dire vrai, je suis membre d'un seul
fan club et c'est celui de Traffic, groupe britannique d'abord
psychédélique puis de fusion rock/folk/jazz autour du petit génie Steve
Winwood (le seul rescapé aujourd'hui, avec David Mason, replié aux
States). Choisir un disque de Traffic relève pour moi de l'exploit,
mais sentimentalement, c'est le dernier album avant leur disparition
(le groupe se reformera toutefois dans les années 1990, avec une
tournée en 1994).
Disque 8 : Bob Dylan, Blood
on the Track (1975). Il y a à prendre et à laisser dans la
discographie de Robert Zimmermann mais très peu à jeter entre 1963 et
1975. Dès la première écoute de Blood on the Tracks, j'ai
pressenti le chef d'oeuvre "absolu". Régulièrement, je joue presque
tout le disque à la guitare, avec une préférence pour You're a Big
Girl Now et toujours les mêmes difficultés à tenir la distance.
Dylan est l'un des grands artistes du XXème siècle et il est un pan de
l'histoire américaine du XXème siècle (Grail Marcus). Prix Nobel ? Et
oui, c'est arrivé !
Time is like a jet
plane/It moves too fast
Disque 9 : The Cure, Pornography (1982). Entre 1976 et 1981, je suis passé un peu à côté du punk, pas ma
tasse de thé ou trop vieux (?), même si j'aimais bien The Clash et
Talking Heads, et aussi les Ramones. Période baba-cool et mâtinée
country & western et estampillée CSN&Y. Mais New Order et The
Cure ont changé la donne. La trilogie Seventeen
seconds/Faith/Pornography demeure un sommet de ce qu'on a appelé
la cold ou new wave plus ou moins "gothique" (vite noyée dans les
synthétiseurs et la disco pop, à l'exception peut-être de l'excellent
Depeche Mode, groupe toujours créatif), mais ce sont surtout
des albums magnifiques. En concert, ce n'était pas mal non plus
(Olympia 1982 surtout, puis Zénith 1984, quasi mystique)...Depuis
Robert Smith se maquille, boit, se répète et se parodie. Mais il reste
le sublime Pornography pour les jours (très) sombres.
Disque 10 R.E.M, Automatic
for the People (1992). Ce groupe d'Athens (Georgie, USA) fut l'une
des bouffées d'oxygène rock du début des années 80 avec les Smiths et
Morrissey. Automatic est un petit miracle musical (Up aussi est très bon, tout comme New adventures in Hi-Fi), que
l'on peut écouter en boucle avec le même bonheur - enfin bonheur je ne
sais pas puisque l'on raconte que Kurt Cobain en avait fait son CD de
chevet avant inventaire...REM est en tous cas l'un des rares groupes
des années 80 à continuer à faire de bons disques et de bons concerts,
jusqu'à son éclatement.
* Les
autres disques finalement mis à l'écart (dans le désordre) :
Neil Young, Harvest ou
n'importe quel autre en fait, Comes a Time, Zuma, On the Beach, Harvest
Moon...c'est presque un scandale d'avoir écarté le Loner mais je ne
savais pas quel disque garder! Même les derniers, j'aime bien
(psychededelic pills, Monsanto years etc. etc. Neil en sort au moins un
tous les ans,sans compter les archives).
Morrissey, Viva Hate.
Dandy dépressif et inspiré, Morrrissey fait sonner l'album Viva Hate
comme un ultime disque des Smiths et même sans Johnny Marr il n'y a
rien à jeter, cela s'écoute en boucle...
Joni Mitchell, Blue (ou
Court & Sparks?) : une grande dame, surtout dans les 70's, avec une
voix superbe, toute en finesse. Elle a aussi inspiré les jazzmen
(Hancock). Un bijou folk.
Talking Heads, Remain in
Light : Brian Eno à la production, ça pulse ! Ma seule véritable
incursion punk fut celle des Talking Heads entre 1977 et 1979.
Paul Kantner & Grace
Slick, Sunfighter : j'adore ce disque néo-psychédélique et il sonne
aujourd'hui encore très bien avec la voix éthérée de Grace Slick et ses
guitares acoustiques planantes.
Ian Hunter, All
Americain Alien Boys : du glam façon Mott ? Non un album dylanien
toujours très très attachant.
Johnny Cash, American
III (ou I ou II ou IV ou V!) : une voix magnifique et j'aime la
country, c'est ainsi...Les derniers enregistrements de Nash ante mortem
sont fabuleux, produits par Nick Rubin.
Robert Wyatt, Rock
Bottom : Un ovni que ce disque et le début d'une carrière sans
concession pour ce musicien très original, parfois génial.
Tim Buckley, Goodbye
& Hello : trop tôt disparu, comme son fils, c'est le tragique du
rock?
The Pentangle : le
premier disque en 1968 de ce groupe de folk britannique mythique , avec
la voix éthérée de Jacqui McShee et les guitares de John Renbourn et
Bert Jansch (les deux compères ont longtemps complexé le guitariste
folk en herbe que j'étais. Aujourd'hui, je relativise un peu...mais un
peu seulement).
Pink Floyd, Atom Heart Mother : cela
n'a pas pris une ride, incroyable, quel son ! Un classique aujourd'hui
étudié pour le bac musique en compagnie de Bach et Ravel.Si,si!
Jimi Hendrix, Axis:Bold
As Love : Hendrix avant les outrances électrico-psychédéliques. The
blues, man.
Lou Reed, Berlin : Lou
Reed s'est peut-être pris trop au sérieux comme poète rock. Mais il a
été l'âme musicale du Velvet et il a commis des chefs d'oeuvre, dont
celui-ci.
Iain Matthews, If you
saw thru my eyes : j'aime ce chanteur (vu en 2000 à Paris devant 15
personnes alors qu'il fut une star), tout comme j'aime aussi le suivant.
Ramones, Ramones : le
meilleur du punk/rock US brut de décoffrage. Pas de chichis en moins de
trois minutes! Impossible que ça vieillisse.
Jackson Browne, The
Pretender : Mon Californien préféré, écolo-compatible.
Doors, LA Woman : Rien à
dire, c'est un grand disque et les Doors sont toujours vivants (je veux
dire plutôt immortels).
New Order, Low-Life :
Joy Division trop déprimant, New Order, c'est un son mancunien qui est
vraiment particulier, hypnotique. J'ai toujours été un fan.
Dans un registre assez
proche, mais plus torturé encore, Depeche Mode. J'ai acheté tous leurs
premiers albums dont j'aimais le son et les pochettes, jusqu'à
Violator.
The Who, Quadrophenia(is
it me for a moment?): opéra-rock ambitieux mais c'est toute
l'histoire des Mods...
Pale Fountains Pacific
Street : un disque culte de Michael head et son groupe de l'époque, The
Pale Fountains...J'ai ajouté The Magical World of the Strand (1997),
tout aussi culte mais passé un peu plus inaperçu...
Divine Comedy,
Regeneration : Le surdoué se prend au sérieux et n'est pas toujours
très égal sur scène, mais ce disque est vraiment très homogène.
JJ Cale, Roll on : l'un
des meilleurs (et l'un des derniers) albums du guitariste américain qui
a tant donné au blues/rock depuis le début des années 70.
Donovan, Sutras : un
album miraculeux, sorti en 1996 et produit par le légendaire Nick Rubin
sur le label American (cf. les disques qui ont réssuscité Johnny Cash).
Miraculeux car poétique, éthéré, comme suspendu dans le temps et
l'espace. De toute évidence, la suite (apaisée et moins commerciale) au
Cosmic Wheeels de 1973.
Gene Clark des Byrds en
1974. Un disque intemporel, vraiment. Il faut racheter le collector
avec des versions acoustiques inédites, presque meilleures que les
originales à la production un peu chargée.
Tom Petty & Heartbreakers, Into the Great Wide Open (1991). Mort en 2017, l'Américain nous manque, tout comme sa musique
(il était encore sur scène quelques jours avant sa mort). Ce disque
très rock est la quintessence du talent de Tom.
Midlake, The Courage of
Others : petit miracle encore et celui-là daté de 2010, donc le baba
folk/rock se porte bien, merci ! (écouter Bon Iver, the National, Other
Lives etc.)
Radical Face (Ben
Cooper), The Family Tree: The Branches. Nouvel opus de la saga
familiale du projet Family Tree, maintenant à la fin du 19ème siècle.
C'est superbe. Vu sur scène il y a deux ans dans une ambiance
intimiste.
CONCERTS & PHOTOS
2022
"THE CURE" A BERCY
Je suis allé à Bercy avec mon fils aîné, initié à la secte curiste dans les années 1990. On pouvait craindre le pire, même si les précédentes prestations du groupe étaient honorables (en 2019). Mais il y a de nouveaux morceaux (avec un nouveau disque à venir ???), un son maîtrisé et de bonnes reprises de morceaux rares ("Charlotte sometimes") ou emblématiques de la période Pornography. Le seul bémol concerne la fin du concert et le deuxième rappel, constitué de titres pop ayant cartonné dans les années 1980. Les chansons ne sont pas en cause mais le volume sonore a été poussé trop fort et la batterie a touté écrasé de la (relative) légèreté de "Friday I'm in Love" par exemple.
2020
Une
rareté en 2020 : non pas Laurent Voulzy, mais un concert !!! Voulzy a
bénéficié d'une petite fenêtre musicale à la rentrée de septembre et il
s'est produit notamment dans la très vaste basilique de Lisieux. Un
beau concert ma foi (?), mais c'était surtout pour avoir le plaisir de
retrouver un public, une scène, de la musique live.
Henri Texier quintet au duc des
Lombards (29 novembre 2019), lequel a repris leur superbe album Sand
Woman, essentiellement d'anciens morceaux révisités par cet
épatant groupe formé par ce contrebassiste de légende (le Charlie Haden
français pour tenter des comparaisons) et qui comprend en outre un
guitariste, deux saxos et divers (dont son fils) et un (jeune batteur).
Un set en immersion jazzy, un vrai bonheur.
John
Cale à la Philarmonie de Paris (25 septembre)
Claudiquant
et fatigué, John Cale est venu à la Philarmonie (en fait la grande
salle de la cité de la Musique) faire le tour d'horizon de sa carrière
riche et éclectique. Mais John Cale n'est pas le Leonard Cohen -
émouvant, charismatique et inspiré - des dernières années. Accompagné
par un groupe de deux guitaristes, une bassiste et un batteur, lui même
évoluant à la guitare, au chant et aux claviers, John Cale donne le ton
dès les premiers morceaux, expérimentaux et bruitistes, une souffrance
physique pour les oreilles. Je n'ai même pas attendu la reprise
pathétique de l' Hallelujah de Cohen - je m'
étais replié dans un couloir - pour quitter la salle sans regret. Et
avec la ferme intention de ne plus alller voir les vieilles gloires
passées, même celles - et surtout celles - qui ont été des légendes du
rock.
Belle
& Sebastian, Pleyel, février 2018
Reggie
Washington & friends, New Morning, février 2018
LA FEMME
(ZENITH, JANVIER 2017).
Un
concert "en famille" pour que toutes les classes d'âge, de 18 à 58 ans
puissent cohabiter dans le même concert pop. Retour au glam des années
70 et à la pop new wave des années 80, mâtinés de transes électro et de
sonorités orientales, le tout dans une ambiance très déjantée qui
rappelle le Magic Circus. Un show assez festif, avec près de vingt
personnes sur scène...mais quel son pourri !
MCCARTNEY
(BERCY JUIN 2016)
Un vrai
show que ce concert parisien ! Certes, il y avait quelques fautes de
goût (le synthé qui supplée un peu toute orchestration fine, le batteur
lourdingue - rendez-nous Ringo!) et la voix du héros pop septuagénaire
a perdu de sa juvénilité. Mais on s'est pris à rêver d'un concert
entièrement semi-acoustique (ah ! la reprise sublime de In spite of
all the danger, tout comme l'hommage émouvant à G.Harrison) dans
une salle plus petite (l'Olympia?). Prochaine étape du "papys du rock
world Tour", Neil Young, qui lui ne verse pas trop dans la nostalgie
des sixties/seventies et repart sur la route avec des jeunos (30 ans)
et de nouvelles chansons.
BEN
COOPER & RADICAL FACE (café de la danse, avril 2016) : un public
jeune et une ambiance cool, des lumières intimistes. Un set
semi-acoustique qui reprend les meilleurs morceaux de la saga Radical
Face (Bastards, Roots, Branches, Leaves). Dommage simplement que Ben
Cooper n'ait pas vraiment présenté son projet
musical/historique/poétique d'une famille américaine au 19ème siècle.
Musicalement, il a vraiment un style unique et une voix frêle et haut
perchée qui contraste avec son physique de déménageur. L'intégralité du
concert (aux USA) se trouve sur You Tube.
THE
DARK SIDE OF THE MOON (2014)
MIDLAKE
AU TRIANON (2014)
CS&N, Olympia, le 7
juillet 2013 (+ Christopher Stills)
J'y étais...comme on
dit. Histoire de voir une dernière fois (?) les vieux dinosaures en
état de chanter leurs mélodies d'un autre temps....
CLAPTON
& WINWOOD
BERCY, le 25 mai 2010 Clapton &
Winwood jouant ici sur deux Fender Stratocaster blue...Il m'a fallu une
lunette astronomique !
Bercy comble
(ou presque), public sage 40-60 ans, un son très correct pour Bercy,
une lumière assez froide et nos deux rock-héros des seventies, anciens
associés de Blind Faith et de bien d'autres aventures. Un set inégal,
parfois en roue libre, les choristes assez pénibles, le band assure.
Les meilleurs moments sont blues (super set acoustique avec deux Martin
en chorus !!!) ou rhythm & blues (gimme some lovin, Georgia chantés
par Winwood), interprétation habitée et longue de voodoo child
d'Hendrix avec quelques gammes brillantes de Clapton, les mêmes
toutefois qu'au Festival de blues de Chicago. Certains "classiques" des
deux musiciens apparaissent un peu bâclés, c'est bien moins rigoureux
que leur précédent concert à Londres en 2008 et il n'y a pas l'émotion
(et la classe) des retrouvailles de Clapton avec Cream (Jack Bruce et
Ginger Baker). Nos papys se ménagent et ils ont raison, même si
d'autres loners restent toujours de vrais jeunes gens excités (hein
Neil Young ?).
Winwood
solo
BOBINO, 7
OCTOBRE 2010
Le
fan de TRAFFIC depuis plus de 40 ans ne pouvait faire l'impasse sur la
prestation solo de Winwood, quelques mois seulement après le duo avec
Clapton. Changement de décor : la petite salle de Bobino (une
demi-salle en fait), une proximité intime avec les musiciens, un son
vraiment valable (plus d'oreilles qui bourdonnent) et UN BON CONCERT.
La formation de Winwood est proche du concept Traffic, avec un batteur,
un percussionniste, un multinstrumentiste (flute, sax), un guitariste,
pas de bassiste et Steve essentiellement à l'orgue Hammond. La tonalité
est très rhythm & blues, avec les sonorités intéressantes du
dernier album (riffs de guitares, jolis contre-temps rythmiques). Pas
de doute, la partie la plus convaincante du set sur le plan musical
concerne les reprises de TRAFFIC. Dans Light up and live me alone
souffle l'esprit de Capaldi et son énergie d'enfer, tandis que The
Low Spark of High Heeled Boys reste un classique du rock-fusion du
début des années 70. Le groupe est également convaincant et très
technique dans les morceaux jazzy, moins dans une ou deux ballades
sirupeuses qui endorment. Les reprises éternelles de Can't find my
way home ou du repertoire du Spencer Davis Group sont excellentes
mais finissent par lasser l'auditeur un peu blasé. I'm a Man,
certes , mais on préfererait écouter quelques perles rares, même
pourquoi pas du Traffic revisited des années 1990 (Far from Home).
Le caractère juvénile de Mr Winwood reste étonnant, presque un mystère
et il reste toute de même le seul musicien de rock à très bien jouer de
l'orgue Hammond. Un mot sur le public...plus âgé qu'au concert de
Clapton, c'est un festival de cheveux blancs et de crânes dégarnis
(plus d'hommes que de femmes). Au premier rang, à deux mètres de la
scène, quelques papys s'agitent frénétiquement comme à la fin des
sixties. Le concert était semble t-il sponsorisé par NOSTALGIE FM... Ca
c'est moins cool.
31 décembre
2011 / LEWIS FUREY AU THEATRE DU ROND POINT
Rien n’est
lisse ni calme dans l’univers de Lewis Furey. Ni dans son parcours, ni
dans son tour de chant. Récital ou show, concert ou rétrospective, le Selected
Songs Recital marque le retour à la chanson d’un artiste rare et
libre. Ses chansons traversent les scènes et les écrans depuis près de
quarante ans. Musiques et textes baignés de la lumière des lacs et des
forêts, ou des nuits de New York et de Montréal. Lui, dont la presse
anglo-saxonne disait qu’il n’avait « rien à envier ni à Bowie ni à Lou
Reed », a bourlingué du Canada où il est né en 1949 aux studios
d’Hollywood en passant par la scène rock d’une Europe qui fait tomber
les murs. Quatre voix d’hommes, une voix de femme, des surprises. Un
répertoire qui vient d’ailleurs, traverse le temps et les genres.
Gamin, il est violoniste. Adolescent, il s’installe à New York, étudie
la musique et le spectacle. Dès 1974, il enregistre les disques de ses
chansons, part en tournée, compose des musiques de films, de théâtre
dont Jacky Paradis de Jean-Michel Ribes ; il devient acteur,
vidéaste, réalisateur. Compagne et égérie, Carole Laure est de
l’aventure. À ses côtés, le maître et ami Léonard Cohen cosigne la
comédie musicale Night Magic. Plus tard, il met en scène Starmania,
puis s’inspire d’Antoine et Cléopâtre de Shakespeare pour
créer A&C Project. L’artiste revient sur scène, ferveur
intacte, déployant en tableaux ses « chansons de théâtre ».
DISQUES DU MOIS
A l'écoute entre mai 2023 et novembre 2023
(nouveautés )
Cow Boy Junkies
Kings of Convenience
EBTG
Sufjan Stevens
The Sparks
Milk Carton Kids
Robert Forster
Great Lake Swimmers
Midlake (live)
The Coral
avril 2023
WILCO CRUEL COUNTRY ENFIN EN CD!
juin 2022
Le dernier album de l'une des mes chanteuses préférées. Du folk ésotérique minimaliste !
avril 2022
Vraiment un super guitariste, d'origine lyonnaise, dans un style picking et inde-folk très très séduisant. Je ne m'en lasse pas, il a remplacé Big Thief.
février 2022
Big Thief et Adriane Lenker, probablement le meilleur groupe indie-folk américain actuel (en boucle depuis 15 jours)
octobre 2021
Le dernier opus des Stranglers, dont il ne reste plus que le bassiste Jean-Jacques Burnel. Groupe emblématique du post punk des années 80, incroyable sur scène et plus apaisé sur vinyl, voici une sorte de testament musical. Cela part un peu dans toutes les directions, mais "Down" est à chialer.
septembre 2021
L'album de l'Irlandais (1971), remastérisé et superbe, il n'a (presque pas) pris de rides !
avril 2021
Un nouvel opus du groupe britannique de Nottingham
I left my soul On Californian soil And I left my pride With that woman by my side
février 2021
Voilà qui nous fait du bien ! Free from gravity !
novembre 2020
Une si belle voix et une musique assez entêtante, avec une pochette qui emprunte à l'esthétique des Delaunay.
septembre 2020
Les
pyschedelic furs furent l'un de mes groupes préférés des années
1980/1990. Et voilà qu'il récidivent sans changer vraiment de style! Ce n'est pas très convaincant mais tant pis.
juillet 2020
« C’est un disque formidable. Dylan a compris
qu’il fallait être le plus hermétique possible comme Rimbaud l’a été,
du « Bateau ivre » à « Une saison en enfer ». S’il a eu le prix Nobel
de littérature, c’est parce qu’il a permis aux gens d’écouter de la
poésie. Ce que ni Aragon ni tous ces imbéciles que sont René Char,
Jules Supervielle ou Paul Eluard n’ont été capables de faire.
Connaissez-vous un ouvrier qui a lu Paul Eluard ? Alors que Dylan parle
à tout le monde, parce qu’il a un sens du rythme, lui. » Hugues
Aufray, juillet 2020
« Rough and Rowdy Ways » (Columbia/Sony Music)
avril 2020
Quelques belles versions sur cet
album d'"inédits", en particulier Quicksand, Andy Warhol ou Lady
Stardust, la meilleurs période Ziggy.
janvier 2020
Réédition d'un chef d'oeuvre (avec
une édition collector impressionnante et très complète) signé Gene
Clark en 1974, No Other. L'ex-musicien des Byrds, mort en
1991 n'a pas eu une vie très facile dans l'univers des addictions
diverses propres au milieu rock/folk des seventies. C'est qu'il nous
raconte (plaintivement?) dans No Other, à la production
luxuriante et à la musicalité remarquable. L'esprit de cette musique
souffle encore dans bien des productions américaines des années
2000-2020, ainsi The National, Midlake etc.
décembre 2019
Une nouvelle production de
l'inépuisable Van Morrison (un album par an) et celle-ci est
probablement l'une des meilleures de toute sa carrière récente. Trois
accords oui bien sûr mais c'est bien cela la vérité du blues et
peut-être de la musique. Déjà en 2018, The Prophet speaks
annonçait la couleur. Inaltérable.
automne 2019
Un disque automnal, pour le moins.
Merci pour la danse, Leonard!
RENTREE 2019
Engine Of Paradise. Le retour du
barré ! (Adam Green) et le très très remarquable dernier opus de Lana
del Rey
avril 2019
Réédition collector et remastérisée
du très bon disque solo de Keith Richards sorti en 1986 avec des
musiciens formidables. Un hommage du rock à la musique (dite) noire.
février 2019
En hommage à Mark Hollis, son
dernier album (sous son nom) en 1998 et ensuite plus rien jusqu'à sa
mort en février 2019. Un cas assez unique.
janvier 2019
La petite pépite pop de 1968 (The
Village Green Preservation Society), rééditée en version collector
XXL. J'écoutais même Preservation Act 1 & 2 au début des
années 1970 !
The Kinks forever !
novembre 2018
14ème volume des "bootleg series"
de Dylan et l'un des plus passionnants puisque c'est la genèse musicale
en quelque sorte d'un des meilleurs disques de folk/rock du XXème
siècle, Blood on the Tracks (1974). Un disque acheté l'année
de mes 15 ans et écouté religieusement, sans bien comprendre d'ailleurs
toutes les paroles.
octobre 2018
Ah ! Paul Weller, c'est tout à fait
ma génération ! Je me souviens des Jam, notamment...Bel album de ma
maturité, peut-être pas assez soul et rhythm&blues à mon goût, mais
on y trouve de très belles ballades qui sentent bon la campagne
anglaise.
septembre 2018
Une discographie exemplaire de ce
groupe (qui accompagne aussi Ray Davies dans ses deux opus Americana).
On est bien aux USA, pas de doute possible. Tout est impeccable dans
ces Back Roads et Motels crasseux : production, ambiance musicale,
vocaux...Mais ce sont surtout des reprises, peu de nouveautés.
juin 2018
mai 2018
Formidable concert au Roxy en 1973
avec des titres que l'on retrouvera dans Tonight's the Night et On the
Beach. Neil Young at his best ! Après l'album acoustique d'archives de
1975, les fans sont gâtés ! Et ceux des Who aussi avec le concert du
Fillmore 1968 dans une édition deluxe. Bon c'est un peu vintage tout
ça, cet été on écoutera les Arctic Monkeys ? Ou du rap ???
avril 2018
Du jazz pour changer : la réédition
d'un chef d'oeuvre du saxophoniste Sonny Rollins. Sublime...(1957)
mars 2018
Les deux suédoises proposent une
country-pop aux harmonies subtiles. C'est très bien produit et l'écoute
en est délicieuse. Que demander de plus ? A voir sur scène à Paris le 8
mars.
février 2018
Le troisième album de Django Django
et c'est toujours aussi bien (déjà disque du mois en mai 2015 !). De la
concurrence aussi pour ce choix de février, avec Franz Ferdinand, Belle
& Sebastian...
janvier 2018
Toujours vivants, eux...enfin pas
tous. En 63-65, c'était un sacré bon groupe de rock et de blues !
décembre 2017
Réécouté ce chef d'oeuvre soul de
1970 après la diffusion de la bande-son du film français "Le Brio". Le
film n'est pas mal (sans plus) mais à un moment on entend le grand
Marvin chanter Inner City Blues et tout prend alors une autre dimension
!!! Groovy sound...
novembre 2017
Un duo indé-rock qui sort du lot.
octobre 2017
Mais quel âge a donc ce vieux baba
????
septembre 2017
Une rentrée musicale semée de
pépites : Neil Young, Sparks, James Murphy & LCD sound system, Cat
Stevens, Steve Winwood (Live), Lisa Hannigan, The National, Greg Allman
et j'en passe.
Un album posthume du grand rocker
sudiste
The Loner acoustique en 1975, avec
deux inédits.
Les frères Mael en pleine forme :
Hippopotamus !
été 2017
Ecouté les deux compères - dans un
festival de jazz cet été - revisiter des standards. Magnifique album !
juin 2017
Back to post-punk of the eighties ?
Non mais sans blague, Wire fait de bien meilleurs disques que The Cure
depuis 20 ans !
mai 2017
Le retour des Anglais de
Reading...Je n'ai jamais compris ce qu'était le shoegazing, mais comme
j'aimais bien The Cocteau Twins et surtout Jesus & the Mary Chain,
c'est un style indie plutôt cool.
Et oui, c'est bien lui : Kinky for
ever ! Accompagné par les Jayhawks !
avril 2017
Une compilation essentielle du
crooner dépressif.
mars 2017
La rélève country-jazz-folk US :
une révélation dans un genre assez encombré.
janvier 2017
Certes un album de 2016 mais en
écoute constante début 2017
décembre 2016
John Scofield revisite la musique
country ! Un guitariste de jazz hors pair.
novembre 2016
Paix à son âme de poète. hallelujah!
octobre 2016
La vie de Carson Mc Cullers révisitée par une très
grande artiste US
septembre
2016
Angel Olsen, une nouvelle Suzanne
Vega ?
Le retour du prodige irlandais en
tenue napoléonienne.
juillet-août
2016
Bon. C'est bien parce que c'est
eux....
juin 2016
Toujours vert !
mai 2016
avril 2016
janvier 2016
décembre 2015
Une nouvelle interprétation du
disque de 1995, celle de la maturité, de cette grande artiste indie-US.
novembre 2015
12 disques pour l'intégrale d'Otis
de 1964 à 1970 : la quintessence soul. A écouter intégralement !
rentrée 2015
Le retour des Mancuniens de
New Order : roulez jeunesse techno !