POLITIQUE DE L'ÉCRITURE ET RESPONSABILITÉ AUCTORIELLE CHEZ GEORGE
ORWELL

par


Bernard GENSANE

THÈSE DE DOCTORAT (NANTES, 1989)
VERSION ABRÉGÉE (et AUGMENTÉE)


CONCLUSION


Très bien, je me contredis (Walt Whitman).



Il y a deux types d'artiste : ceux qui attirent le monde à eux, comme Dante Alighieri, et ceux qui se
répandent dans le monde, comme William Shakespeare. Orwell fait partie de la seconde catégorie de
créateurs, eux qui font du monde leur symbole personnel et savent se libérer du trop-plein de leur moi.
Chez Orwell, l'enfance a servi de catalyseur, de point de départ et de référence constant. Il était tout
entier contenu dans son enfance, qui a conditionné son œuvre, solution à toutes les contradictions
personnelles.
Mais je parie pour un Orwell heureux.
Ses censeurs les plus féroces lui ont accordé un talent unique pour l'essai bref et incisif.
Thuriféraires comme dénigreurs se sont rejoints dans l'appréciation perplexe selon laquelle Orwell, en tant
que figure de la scène politico-littéraire anglaise des années trente-cinq à cinquante, était, inévitable. Si
Orwell occupe la place qui est la sienne, ce n'est pas, comme certaines analyses rapides ont pu le faire
penser, parce que ses écrits et sa vie ont engendré des réactions passionnément hostiles ou laudatives de la
part d'un public qui n'arrivait pas à se départager sur les torts et les mérites de cette grande personnalité de
la littérature occidentale. Je crois réductrice l'image qu'a Orwell dans le grand public mais aussi au sein
d'une bonne partie de la critique : celle d'un agitateur d'idées honnête, parfaitement désintéressé qui fut l'un
des premiers à dénoncer le totalitarisme et les tentations qu'il suscite.
Il est peu de vies qui, plus que la sienne, ont nourri une œuvre. Et il est peu d'œuvres qui, plus que la
sienne, ont saccagé la vie qui les avait nourries. L'art est un anti-destin, disait Malraux. Appliqué à Orwell,
cet oracle, qu'il ne devait pas connaître, signifiait que l'écrivain aux pouvoirs de lucidité et de translucidité
devait fatalement être, un jour ou l'autre, confronté aux misérables secrets des hommes et à tous leurs petits
calculs.
Alors, à quoi sert l'œuvre d'Orwell?
Parce que les chevaux étaient faits en acier chromé, parce que trop de peuples ployaient sous le joug
totalitaire ou souffraient de l’injustice sociale ou coloniale, Orwell n'a jamais pu vraiment se conduire en
simple auteur de fiction. Mais entre le Scribo et le Scribitur, il n'a nullement hésité. Il savait bien que la
littérature n'a pas à se soumettre à des mots d'ordre ou à traduire des slogans. Il savait qu'il n'y avait plus de
littérature dans les pays totalitaires parce qu'il était interdit aux créateurs de poser des problèmes de société
en offrant du monde et de l'homme une vision plurielle et problématique. Il savait aussi que tous les
écrivains peuvent un jour se retrouver dans la situation de Winston Smith, c'est à dire d'avoir à résister, à
questionner, et finalement à dire non. Mais le monde référentiel était, dans les années trente et quarante,
tellement violent que pour un esprit aussi sensible qu'Orwell il n'était pas toujours facile de se dégager des
impressions premières, surtout que, par inclination personnelle, il n'en avait pas envie. Nous ne vivons pas
aujourd'hui sous la botte et le regard de Big Brother; nous ne parlons pas la Novlangue. Notre univers est
peut-être plus proche de celui dépeint par Huxley. Nous ne sommes pas transpercés par le regard du Grand
Frère. Nous aimons une image tordue, mais ô combien plaisante et tellement complaisante de nous-mêmes,
à la poursuite d'un bonheur fabriqué par d'autres, condamnés à consommer et à gagner toujours plus.
Orwell avait d'ailleurs prévu cela, redoutant, par exemple, lui qui voulait que le plus grand nombre pût lire,
que l'art devint de masse, sous le contrôle des puissances d'argent. Il prêchait pour les écrivains car la
littérature était le champ clos de la réflexion et de la méditation.
Parce qu'il croyait très profondément que la littérature pouvait changer les hommes et le monde,
Orwell aurait voulu que le roman, ainsi que les autres activités littéraires, fussent soumises aux mêmes
exigences de rigueur scientifique que les sciences dites exactes. Dans les années vingt, certains écrivains
anglais avaient affirmé que la littérature ne devait avoir qu'elle-même comme sujet. Pour Orwell, non
seulement on ne pouvait faire abstraction du référent, mais il semble qu'on pouvait faire mieux que le
réfléchir grâce aux livres : on pouvait le bousculer. Orwell pensait pouvoir agir sur l'histoire car il croyait
dans l'intelligence, dans le travail et il pensait que chaque petite pierre pouvait contribuer à la naissance
d'un monde meilleur. Il estimait qu'il valait mieux faire progresser d'un mètre cent personnes plutôt que de
donner l'illusion à une personne qu'on pouvait lui faire accomplir un progrès de cent mètres. Il se méfiait
des programmes qui mènent aux pogroms. Cet amoureux de la surface des choses voulait trouver le salut
dans l'inutile. Marqué par le traumatisme de la première guerre mondiale, il avait voulu un socialisme
messianique parce qu'il avait vu bien des rêves s'écrouler un à un. Jusqu'avant 1984, il avait cru qu'on
pouvait broyer les hommes, brûler leurs livres, mais qu'on ne pouvait fracasser l'«esprit de cristal» qui les
animait. Sur ce point aussi, il avait déchanté.
L'utilité d'Orwell est immense dans la mesure où il révéla, et révèle encore, les contradictions
propres à l'idée et à la pratique de gauche; mais il n'admit pas qu'il incarnait dans sa vie comme dans son
œuvre la gauche dans ses contradictions. D'où le besoin du masque. Orwell, c'est donc un peu Dickens, un
libéral du XIXème siècle qui, tout en œuvrant sincèrement contre le totalitarisme, le capitalisme et bien
d'autres maux, écrit sans arrêt pour se justifier contre, au premier chef, les siens. S’il me semble impossible
de prétendre qu'Orwell ait pu trahir les idées de progrès, force est cependant de constater qu'il a
constamment fait preuve d'un scepticisme militant, condition de sa propre liberté d'écrivain. Il a su, quand il
le voulait parce que c'était nécessaire à son œuvre, se dégager de l'histoire immédiate, car il ne lui avait pas
échappé que si aucune littérature ne saurait se concevoir en dehors de l'histoire, l'histoire en tant que telle
n'est pas un préalable à la littérature. Mais la grande limite politique de l'œuvre d'Orwell c'est qu'à force de
se concentrer sur les choses de la vie, les détails significatifs, il lui a manqué le recul nécessaire pour
évaluer à quel point ses textes étaient marqués idéologiquement. Cela le conduisit à être sincère jusque
dans le mensonge car il importait pour lui moins de rechercher une vérité objective que de vivre une vérité
subjective. Cela aurait des conséquences néfastes sur son art car pour produire un effet de réel, un effet de
vérité, il préféra le faire en peignant les autres de l'extérieur que de l'intérieur.
«Voyez la succession de ses attitudes politiques, il n'a jamais discuté après coup ce qu'il avait pu
dire à un moment donné. Il croit et il affirme qu'il est absolument neuf à chacun des instants de sa vie». Ce
jugement de Raymond Aron formulé à l'encontre de Jean-Paul Sartre, on pourrait l'appliquer, sans en
changer un iota, à Orwell. Mais si, selon Aron, Sartre «ne se sentit pour ainsi dire pas chargé de
responsabilité à l'égard de son propre passé», Orwell a assumé son appartenance de classe comme une faute
originelle, il a voulu payer au nom des siens avant de leur faire rendre moralement gorge.
Comme de nombreux autres auteurs des années trente et quarante, Orwell a souvent écrit dans un
état d'urgence mais il a toujours refusé les facilités d'une esthétique de l'urgence. Hommage ‡ la Catalogne
a survécu parce qu'il procède d'une littérature connotative et jamais dénotative. Pour Orwell, le texte
littéraire devait être utile parce qu'instructeur. Il postulait qu'un texte littéraire ne pouvait se retrancher
derrière une doctrine, mais devait porter un regard critique sur celle-ci, s'en distancier. En brouillant la
communication, Orwell l'enrichissait parce qu'il faisait travailler les ambiguïtés du discours.
La position d'Orwell par rapport à ses sujets d'étude, par rapport à ce qu'il avait choisi de raconter,
conditionnait toujours l'aloi et le caractère de l'œuvre finie. Orwell était médiocre ou peu convaincant
quand il puisait directement dans ses expériences personnelles pour les romancer (Une Fille de pasteur, Et
Vive l'aspidistra!); il forçait le respect quand il criait des vérités que personne ne voulait entendre
(Hommage ‡ la Catalogne); il était très pénétrant dans ses essais les plus subjectifs («Charles Dickens»); il
était banalement classique dans les reportages où il ne se sentait pas vraiment impliqué («Marrakech»),
mais original sinon rigoureux dans ceux qui le motivaient (Le quai de Wigan, «Such, Such Were the Joys»).
Enfin, il pouvait frôler la perfection lorsqu'il parvenait à dépasser ses problèmes personnels et à utiliser les
ressources de l'allégorie (La Ferme des animaux.
«Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée», proclamait Sartre à la fin des Mots, reconnaissant
cependant, avec le recul, son «impuissance» . Orwell ne nous a gratifié d'aucune proclamation de ce
type, propre à faire frémir d'aise le premier psychanalyste venu. C'est que quand Orwell écrivait, il se
sentait à la fois fort et tranquille, suffisamment sûr de son bon droit d'homme d'exception se voulant
ordinaire pour sermonner plutôt que pourfendre. Comme l'a exprimé David Astor, «on s'apercevait
immédiatement que lui et ses écrits c'était la même chose, ce qui est assez rare chez les écrivains. Très
souvent vous rencontrez un écrivain après avoir lu ses livres et vous êtes très surpris quand vous découvrez
qui il est réellement». Cela dit, j’espère avoir, dans ce qui précède, fait revivre les contradictions entre
les intentions proclamées par Orwell et les significations profondes de sa reconstitution en tant qu'auteur
dans les textes. Il m'a importé ici de parler de ce décalage que l'on rencontre d'ailleurs chez presque tous les
écrivains puisque toute œuvre charrie avec elle un inconscient idéologique. La singularité d'Orwell résidant
dans la grandeur assumée de ce décalage.
On aura compris qu'en brouillant les cartes, en se forgeant consciemment, voire d'une manière
obsessionnelle, un style qu'il voulait parfaitement adapté à chacun de ses écrits et au sens de son combat
politique et artistique, Orwell inventa dans les années trente un type d'engagement littéraire très éloigné de
l'engagement sartrien. Il n'y avait pas concordance, cohérence entre ses écrits et sa personne mais entre
ceux-là et Orwell, grâce à «Orwell». Le manque d'harmonie entre les deux composantes de l'individu
entraînait fréquemment au niveau du discours un va et vient entre Blair et «Orwell», des tensions entre l'être
de chair et le masque, des prises en charge de la narration par l'auteur qui, tel un régisseur, aurait empiété
sur les prérogatives de l'acteur. La mécanique Orwellienne, qui visait non pas à ce que l'homme et l'écrivain
ne fassent qu'un mais à ce que le discours et l'image de l'écrivain coïncident, ne fonctionnait donc pas
toujours parfaitement.
Orwell devait sûrement penser comme Kafka que dans le conflit entre l'écriture et la vie c'est
l'écriture qui devait l'emporter. Mais dans son cas, la vie, sa vie, prirent souvent le dessus.

BIBLIOGRAPHIE




I- PRINCIPALE ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

MYERS, Jeffrey et Valerie, George Orwell, An Annotated Bibliography of Criticism, Garland, New York,
1977.


II- ŒUVRES DE GEORGE ORWELL

A) Premières éditions

Down and Out in Paris and London, Gollancz, Londres 1933.
Burmese Days , Harpers, New York 1934.
A Clergyman's Daughter, Gollancz, Londres 1935.
Keep the Aspidistra Flying, Gollancz, Londres 1936.
The Road to Wigan Pier, Gollancz, The Left Book Club, Londres 1937.
Homage to Catalonia, Secker and Warburg, Londres 1938.
Coming Up For Air, Gollancz, Londres 1939.
Inside the Whale, Gollancz, Londres 1940.
The Lion and the Unicorn, Secker and Warburg, Londres 1941.
Animal Farm, Secker and Warburg, Londres 1945.
Critical Essays, Secker and Warburg, Londres 1946.
The English People, Collins, Londres 1947.
Nineteen Eighty-Four, Secker and Warburg, Londres 1949.
Shooting an Elephant and Other Essays, Secker and Warburg, Londres 1950.
Such,Such Were the Joys, Harcourt, Brace and Co, New York 1953.
England Your England and Other Essays, Secker and Warburg, Londres 1953.
The Orwell Reader (Fiction, Essays and Reportage by George Orwell), Richard H. Rovere ed., Harcourt,
Brace and Co, New York 1956.
George Orwell : Collected Essays, Mercury Books, Londres 1951.
Inside the Whale and Other Essays, Penguin Books, Harmondsworth 1962.
Decline of the English Murder and Other Essays, Penguin Books, Harmondsworth 1965.
Homage to Catalonia and Looking Back on the Spanish War, Penguin Books, Harmondsworth 1966.
Collected Essays, Journalism and Letters (4 volumes), Sonia Orwell et Ian Angus ed., Secker and Warburg,
Londres 1968.
George Orwell in Kent : Hop-Picking, Bridge Books, Wateringbury, Kent 1970.
The War Broadcasts, (ed. by W.J. West), BBC, Londres 1985.
The War Commentaries, (ed. by W.J. West), BBC, Londres 1985.
The Lost Writings, (ed. by W.J. West), Arbor House, Londres 1985.
Nineteen EightyFour : The Facsimile of the Extant Manuscript, Scolar 1984.


B) Editions françaises

La vache enragée, Gallimard, Paris 1935 (Down and Out in Paris and London).
Dans la dèche à Paris et à Londres, Editions Champ Libre, Paris 1982 (idem).
Tragédie birmane, Nagel, Paris 1946 (Burmese Days).
Et vive l'aspidiastra, Gallimard, Paris 1960; Et vive l'aspidistra! , Editions Champ Libre 1982 (Keep the
Aspidistra Flying).
Le quai de Wigan, Editions Champ Libre, Paris 1982, (The Road to Wigan Pier).
La Catalogne libre, Gallimard, Paris 1955; Hommage à la Catalogne, Editions Champ Libre, Paris 1981
(Homage to Catalonia ).
Journal d'un Anglais moyen, Amiot Dumont, Paris 1952 (Coming Up For Air).
Les Animaux partout, Pathé, Monaco 1947; La République des Animaux , Gallimard, Paris 1964; La Ferme
des Animaux, Editions Champ Libre, Paris 1981 (Animal Farm).
1984 , Gallimard, Paris 1950, puis Le Livre de Poche 1964, puis Folio 1981 (Nineteen Eighty-Four).
Essais Choisis, Gallimard, Paris 1960.
Chroniques du temps de la guerre (1941-1943), présenté et traduit par Claude Noël, Editions Champ Libre,
Paris 1988.

C) Editions utilisées pour cette étude

Down and Out in Paris and London, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1978.
Burmese Days, Penguin Books Ltd, Harmondsworth 1978.
A Clergyman's Daughter, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1978.
Keep the Aspidistra Flying, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1977.
The Road to Wigan Pier, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1979.
Homage to Catalonia, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1968.
Coming Up For Air, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1976.
Animal Farm, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1979.
Nineteen Eighty-Four, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1968.
Collected Essays, Journalism and Letters (4 volumes), Penguin Books Ltd, Harmondsworth 1978.
The War Broadcasts (W.J. West ed.), Gerald Duckworth, Londres 1985.
The War Commentaries (W.J. West ed.), Gerald Duckworth, Londres 1985.


III OUVRAGES ENTIEREMENT CONSACRES A GEORGE ORWELL
*Ne sont mentionnés ici que les ouvrages utilisés par nous-mêmes. On trouvera dans la thèse de Claude
JOLICŒUR, George Orwell : itinéraire moral et esthétique (Université de Haute-Bretagne, 1977) une bibliographie
très complète jusqu'en 1977.

ALDRITT, Keith, The Making of George Orwell : An Essay in Literary History, Edward Arnold, Londres
1969.
ALOK, Rai, Orwell and the Politics of Despair; A critical Study of the Writings of George Orwell,
Cambridge, Cambridge University Press, 1988.
ATKINS, John, George Orwell : A Literary Study, John Calder, Londres 1954.
BONIFAS, Gilbert, George Orwell : l'engagement, Didier, Paris 1984.
BLOOM, Harold (ed.), George Orwell's 1984, Chelsea House Publisher, New York 1987.
BRANDER, Laurence, George Orwell, Longmans, londres 1954.
BRUNE, François, 1984 ou le règne de l'ambivalence, Editions Lettres Modernes, Paris 1983.
BUDDICOM, Jacintha,Eric and Us, Frewin, Londres 1974.
BUITENHUIS, Peter et NADEL, Ira B. (eds.), George Orwell : a Reassesment, Londres : Macmillan 1988.
CARTER, Michael, George Orwell and the Probelm of Authentic Existence, Croom Helm, Beckenham
1985.
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CONNELLY, Mark, The Diminished Self; Orwell and the Loss of Freedom, Duquesne University Press,
Pittsburgh 1987.
COPPARD, Audrey et CRICK, Bernard (eds.),Orwell Remembered, Ariel, Londres 1984.
COURTINE, Jean-Jacques (et al.),«G. Orwell»,L'Arc, Editions Le Jas, Le Revest Saint Martin 1984.
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LEYS, Simon, Orwell ou l'horreur de la politique, Hermann, Paris 1984.
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WOODCOCK, George, The Crystal Spirit, Penguin Books, Harmondsworth 1970; Fourt Estate, Londres
1984 (augmentée d'une nouvelle préface).
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ZWERDLING, Alex, Orwell and the Left, Yale University Press, New Haven 1974.

IV OUVRAGES EN PARTIE CONSACRES A GEORGE ORWELL
*Ne sont mentionnés ici que les ouvrages utilisés par nous-mêmes.

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BURGESS, Anthony, 1985, Arrow Books, Londres 1978.
CALDER, Jenni, Chronicles of Conscience : A Study of George Orwell and Arthur Kœstler, Secker and
Warburg, Londres 1968.
CALDER, Jenni, Huxley and Orwell : Brave New World and 1984, Edward Arnold, Londres 1976.
CAMPBELL, Beatrix, Wigan Pier Revisited, Virago, Londres 1984.
CONNOLLY, Cyril, The Evening Colonnade, David Bruce and Watson, Londres 1973.
CONNOLLY, Cyril, Ennemies of Promise, Routledge & Kegan Paul, Londres 1938.
CRICK, Bernard, Essays on Politics an Literature, Edinburgh University Press, Edimbourg 1989.
DEUTSCHER, Isaac, «1984 : The Mysticism of Cruelty» in Heretics and Renegades and Other Essays,
Hamish Hamilton, Londres, 1955.
EDWARDS, J.D.,Lecture de George Orwell, Thèse de Doctorat, Lille III, 1973.
EDWARDS, J.D., Ecriture et Engagement chez George Orwell et Christopher Isherwood, Thèse de
Doctorat, Paris III, 1983.
FORD, Boris, The New Pelican Guide to English Literature, Volume 8, The Present, Penguin Books,
Harmondsworth 1983, contenant SAVAGE, D.S., «The Fatalism of George Orwell».
FORSTER, E.M., «George Orwell» in Two Cheers for Democracy, Edward Arnold, Londres 1951, publié
par Penguin Books Ltd , 1965, 1970.
GLOVERSMITH, Frank, «Changing Things : Orwell and Auden», Class, Culture and Social Change,
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HOGGART, Richard, Speaking to Each Other (volume 2) : About Literature, Chatto and Windus, Londres
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«George Orwell».
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RUSSELL, Jeffrey, La France et le continent européen dans l'œuvre de George Orwell, Thèse de Doctorat,
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WADHAM, Stephen, Remembering Orwell, Markham, Ontario : Penguin 1984.
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WARBURG, Frederic, All Authors Are Equal, Hutchinson, Londres 1973.
WILLIAMS, Raymond, Politics and Letters, Verso Edition, Londres 1981.

V ESSAIS ET ARTICLES CONSACRES ENTIEREMENT OU PARTIELLEMENT A GEORGE
ORWELL
De 1981 à 1993 nous avons publié les articles suivants, pour la plupart ensuite profondément remaniés et
réorganisés dans la perspective de ce travail :
GENSANE, Bernard :
«Totalitarisme et barbarie dans l'œuvre d'Orwell», Les Langues Modernes, hiver 1982.
«Besoin et nécessité d'écrire : le cas d'Orwell» : Annales de l'Université de Côte d'Ivoire, Abidjan 1983.
«De Coming Up For Air à Nineteen Eighty-Four : quelle attitude et qu'écrire face au danger?», Les Années
Trente, Université de Nantes, novembre 1983.
«Sur quelques pages ‘mineures’ d'Orwell», Les années Trente («Spécial Orwell«), Université de Nantes,
1984.
«L'image du chômeur dans l'œuvre de George Orwell», Annales de l'Université de Savoie n 5, Chambéry,
1984.
«Prise en charge de la narration par l'auteur chez Orwell», Bulletin dela Société de Stylistique Anglaise n 7.
«Blair, ‘Orwell’, Orwell», Les Années Trente, Université de Nantes, 1986.
«Patriote et écrivain, Orwell s’en va-t-en guerre», Annales du G.R.E.A.M., Université du Mans 1988.
«Orwell critique littéraire», Les Années Trente, Université de Nantes, n 10, 1989.
«Discours d'Orwell», Les Années Trente, Université de Nantes, n 10, 1989.
«Orwell et la machine», Les Années Trente, Université de Nantes, n 10, 1989.
«Ecriture et transgression chez George Orwell», Annales du GERB, Université de Bordeaux III 1989.
«Poétique du je dans l’œuvre de George Orwell : le cas de Down and Out in Paris and London», Les Années
Trente n 14, Université de nantes, 12 pages.
«Nineteen Eighty-Four ou le refus motivé de la transgression du réel», Annales du GERB, Université de
Bordeaux III, 1991.
«Orwell en ses écoles privées», STERNE, Presses de l’UFR CLERC de l’Université de Picardie, Université
d’Amiens, 1992.
«Politique et écriture : les voies d’Orwell», Etudes Britanniques Contemporaines n 0, Université Paul
Valéry, 1992.
Recensions d'ouvrages :
CRICK, Bernard, George Orwell : A Life, Encrages, été 1981.
SANT SINGH Bal, George Orwell : The Ethical Imagination, Encrages, hiver 1982.
JURGENSEN, J.D., Orwell ou la route de 1984, Encrages, hiver 1983-84.
«Orwell en français», Encrages, hiver 1983-84.
Michael Sheldon : Orwell : the Authorized Biography, Le Monde Diplomatique, juin 1992.
* *
Ne sont mentionnés ici que les études utilisées par nous-mêmes.

ASHE, Geoffrey, «A Note on George Orwell», Commonweal, n 54, 1951.
BEADLE, Gordon, «George Orwell and the Death of God», Colorado Quarterly, n 23, 1974.
BEADON, Roger, «With Orwell in Burma», Listener LXXXI (29 mai 1969).
BEAUCHAMP, George, «Of Man's Last Disobedience : Zamiatin's WE and Orwell's 1984», Comparative
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_ Nous devons beaucoup à J.M. Adam : Le Récit, Presses Universitaires de France, Paris 1984.
Figures I.
Nous reprenons ici une analyse de Roger Chartier et Christian Jouhaud in Claude Reichler : L'interprétation des
textes, Les Editions de Minuit, Paris 1989.
Lire Claude Duchet "Une écriture de la socialité, Poétique n 16.
P. Bourdieu et R. Chartier, "La lecture : une pratique culturelle", Pratiques de la lecture, sous la direction de R.
Chartier, Marseille, Rivages 1985.
Selon Julien Gracq.
Selon une image de Pierre Mertens.
George Orwell : The Age's Adversary, Macmillan Press, Londres 1986.
Schopenhauer, A., Le monde comme volonté et comme représentation , PUF 1966.
Il a évoqué cet objectif dans «Why I Write», Gangrel n 4, 1946, repris dans Collected Essays, Journalism and
Letters, tome I, (Harmondsworth : Penguin Books, 1970), 29. Les quatre tomes de Collected Essays ont d'abord été
publiés à Londres par Secker and Warburg en 1968. Pour abréger, je ferai désormais mes références de la manière
suivante : CEJL I 29 (dans l'édition Penguin). Les citations d'Orwell sont traduites par moi.
Sur Orwell polémiste, lire Bernard Gensane : «Écriture et transgression chez George Orwell», Annales du GERB,
Bordeaux III, 1989.
Selon Jean Blot, Bloomsbury, (Paris : Balland, 1992), 36.
George Orwell s'appelait Eric Blair. Eric est un prénom d'origine germanique, tandis que Blair est d'origine celtique.
Pour des raisons sur lesquelles je reviendrai, Orwell prit un nom de plume, ce qui ne l'empêcha pas de donner à son fils
adoptif le prénom de son père (Richard) et de ne faire inscrire sur sa tombe que le nom d'Eric Blair.
«Ce n'est que quand [la guêpe] essaya de s'envoler qu'elle comprit ce qui lui était arrivé d'horrible. Il en va de même
avec l'homme moderne. Ce qui a été sectionné chez lui c'est l'âme; et pendant quelque temps, une vingtaine d'années
environ, il ne s'en est pas rendu compte» (CEJL II 30).
Selon une image de Pierre Mertens à propos de l'écrivain en général (L'agent double, Paris : Éditions Complexes,
1989, 13).
Sur l'enfance d'Orwell, on se reportera aux deux meilleures biographies qui lui sont consacrées : Bernard Crick,
George Orwell : A Life, Londres : Secker and Warburg, 1980 (cité désormais sous «Crick») et Michael Sheldon,
Orwell : The Authorised Biography, Londres : Heineman, 1991. Le père d'Orwell était né 46 ans avant lui, et son
grand-père Blair 101 ans! Son arrière grand-père, Charles Blair (1743-1820) avait été un opulent marchand d'esclaves
en Jamaïque. Il était apparenté à la famille du comte de Westmorland.
I 66. Le premier article d'Orwell repris dans les Collected Essays, s'intitule «A Farthing Newspaper». Il est consacré
à L’Ami du peuple, quotidien français vendu pour un sou (dix centimes), qui appartenait à l'industriel parfumeur
d’extrême-droite François Coty (CEJL I 34 sq.). Si on excepte des poèmes acceptés par des revues scolaires, le premier
article publié par Orwell (dont la mère était à moitié française) le fut dans Monde, journal d'extrême-gauche dirigé par
Henri Barbusse («La Censure en Angleterre», 6 octobre 1928). La liste complète des œuvres d'Orwell se trouve aux
Archives Orwell du University College de Londres.
Dans l'Empire, les promotions étaient sûrement rapides et flatteuses, Orwell n'en fut pas moins officier de police à
vingt-trois ans, responsable de la sécurité d'une ville de 200 000 habitants. L' «Indian Imperial Police» était
l'équivalent, selon Orwell lui-même, de la Guardia Civil espagnole ou de la Garde mobile française.
Fondateur de la revue Horizon (où Orwell fit la connaissance de sa deuxième femme Sonia Brownell), Cyril
Connolly (1903-74) fut l'un des plus grands critiques littéraires britanniques contemporains. Il est l'auteur de The Rock
Pool, Enemies of Promise, The Evening Colonade. Né en 1905, Anthony Powell est l'auteur d'un roman fleuve en 12
volumes publié sous le titre générique de «The Music of Time». Né en 1904, Sir Cecil Beaton fut le photographe
officiel de la famille royale britannique de 1947 à sa mort en 1980.
The Road to Wigan Pier 129. J'y reviendrai, mais on a déjà compris que chez Orwell l'air, les odeurs, le sens de
l'odorat sont des données primordiales dans le rapport au monde physique et psychique.
The Crystal Spirit : A Study of George Orwell, 1967, réimp. Londres : Fourth Estate, 1984.
Londres : Chatto and Windus, 1957.
Pour une étude récente de ce pessimisme très élitiste, voir John Carey, The Intellectual and the Masses, Londres :
Faber, 1992.
Un nombre considérable d'études traitent de l'intelligentsia anglaise des années trente. Dans l'optique de ce travail
sur Orwell je mentionnerai simplement Valentine Cunningham, British Writers of the Thirties, Oxford : O.U.P., 1988
et Ruth Dudley Edwards, Victor Gollancz : a Biography, Londres, Gollancz, 1987.
Ce qui frappait à l'époque l'économiste J.M. Keynes à propos du chômage, c'est qu'il était le résultat d'une politique
sans intelligence. Peut-être parce que Keynes était un ami de V. Woolf et un membre très éminent du groupe de
Bloomsbury, Orwell a fait très peu de cas de son œuvre, en particulier de son ouvrage le plus marquant : La Théorie
générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie.
Le choix du New Statesman, hebdomadaire de gauche à tirage modeste, confirme qu'Orwell s'adressait en priorité à
une élite politique et intellectuelle.
Rappelons que Waterloo est une victoire pour les Anglais et que le seul personnage féminin d'Orwell respirant vie et
santé est Rosemary Waterlow (prononciation très proche), l'amie du souvent morbide Gordon Comstock, le
protagoniste de Et Vive l'aspidistra! Miss Waterlow ressemble à certains égards à Eileen O'Shaugnessy, la première
femme d'Orwell.
C'est la seule fois de sa vie qu'Orwell a milité dans un parti politique. Il l'a rejoint sur des bases politiques : «L'ILP
[…] est le seul parti qui est susceptible de défendre des positions saines contre une guerre impérialiste ou contre le
fascisme lorsqu'il apparaîtra dans sa version britannique» (CEJL I 374). Ce choix de l’ILP., montre que dès cette
époque Orwell recherche les petits groupes, les marges militantes et intellectuelles qui convenaient à son
individualisme mais aussi à son besoin d'expier, de ne jamais être du côté des vainqueurs. Concernant la récupération
d'Orwell par la droite reaganienne ou thatchérienne dans les années quatre-vingt, on se reportera à John Rodden, The
Politics of Literary Reputation : the Making and Claiming of ‘St. George ’ Orwell, (Oxford, O.U.P., 1989), Chapitre 1.
Notamment : «Charles Dickens», CEJL I 454 sq., The Proletarian Writer», CEJL II 54 sq., «The Frontiers of Art
and Propaganda», CEJL II 149 sq., «Tolstoy and Shakespeare», CEJL II 153 sq., «The Meaning of a Poem», CEJL II
157 sq., «Literature and Totalitarianism», CEJL II 161 sq.
Je précise que j'utilise le mot «Angleterre» et non pas «Royaume Uni» ou «Grande Bretagne» par fidélité à la pensée
d'Orwell. Lorsqu'Orwell est positif, il s'affirme résolument anglais. Lorsqu'il est critique vis-à-vis de son pays, le mot
«British» n'est pas rare sous sa plume. Dans «Le Lion et la licorne», figurent les sous-titres suivants : «Socialism and
the English Genius», «England Your England» (plagiat volontaire de England My England de D.H. Lawrence) et «The
English Revolution».
La thèse selon laquelle 1984 est le cri désespéré d'un tuberculeux qui va mourir est absurde. En 1940, Orwell
travaillait seize heures par jour, les bombes allemandes ne l'effrayaient pas vraiment et il n'envisageait pas du tout sa
mort comme prochaine. Il a longtemps porté en lui le projet d'un livre sur le totalitarisme. Dans «Prophecies of
Fascism», publié en juillet 1940 (CEJL II 44-9), il réfléchissait sur divers écrits fictifs ayant trait à la dictature, The
Sleeper Wakes de H.G. Wells, et Le Meilleur des mondes de Huxley, en qui il voyait une parodie d'après-guerre de
l'utopie wellsienne poussée, pour ce qui est des principes hédonistes, jusqu'au paroxysme.
Conversation particulière. A noter qu'Orwell choisit de louer le dernier étage des immeubles où il habita parce qu'il
pouvait se rendre plus rapidement sur le toit pour éteindre les bombes incendiaires. Voir Audrey Coppard et Bernard
Crick, Orwell Remembered, (Londres : BBC, 1984), 167 (désigné désormais sous «Coppard et Crick»).
Julian Symons, «Orwell : A Reminiscence», London Magazine, septembre 1963.
New Statesman and Nation, 28 janvier 1950.
Viens où la bibine est moins chère
Viens où les verres sont plus pleins
Viens où le patron est sympa
Viens au pub d'à côté
«George Orwell, Nineteenth Century Liberal», Politics, décembre 1946.
Voir infra le chapitre «Polémiquer».
Lire Bernard Gensane, «La femme chez George Orwell : l'autre de l'autre», Annales du GREAM, Université du
Mans, 1992.
Sur la famille d'Orwell dans les années 1910, outre Crick et Sheldon, on lira utilement le témoignage d'une amie
d'enfance d'Eric Blair, Jacintha Buddicom, Eric and Us, Londres : Frewin, 1974.
Orwell ne fit jamais rien pour gagner plus d'argent qu'il ne lui en fallait. Il n'en reste pas moins que les problèmes
que se crée le personnage principal de L'Aspidistra avec l'argent témoignent d'un malaise, peut-être passager mais en
tout cas bien réel, de l'auteur avec la dimension matérielle de l'existence. Cela dit, il ne faut pas voir en Orwell un
pauvre. Il vécut quelques années réellement difficiles dans les années trente. En revanche, pendant la guerre, il ne
connut jamais la gêne : son travail énorme lui rapporta des revenus substantiels. Il résida en locataire dans des quartiers
bourgeois (Mortimer Crescent, Langford Court) et régala régulièrement des amis moins fortunés que lui au restaurant.
Il mourut avant de pouvoir profiter des importants droits d'auteur que lui avaient rapporté La Ferme des animaux et
1984.
Thérèse Vichy, «D.H. Lawrence : une poétique et une mystique du corps», in (ed.) Bernard Brugière, Les Figures
du corps, (Paris : Publications de la Sorbonne, 1991), 160.
Selon la distinction de Gérard Genette, Fiction et diction, Paris : Le Seuil, 1991.
1984 25; Un peu d'air frais 109.
Un peu d'air frais 223, 1984 188.
Pour une lecture de la symbolique religieuse dans 1984, lire Annie Vérut, «1984, De Dieu à Big Brother», Les
Années Trente n 1, Université de Nantes, 1984.
La traduction littérale du mot «dissident» en russe est «celui qui pense autrement».
Un peu d'air frais 173. Entre les deux guerres, existait une publicité pour des cours par correspondance qui
suggérait : «Let Me Be Your Big Brother» dont Orwell s'est peut-être inspiré.
1984 fut pensé dans ses grandes lignes en 1943 et Orwell en commença la rédaction en 1946 (CEJL IV 507 et 112).
Orwell a toujours porté sur Churchill une appréciation globalement positive. Son dernier article publié en avril 1949
était une recension du deuxième volume des Mémoires sur la deuxième guerre Mondiale (CEJL IV 552 sq.)
On se souvient que ce chef-d'œuvre de propagande guerrière se vendit comme des petits pains sous forme de
«poster» dans l'Angleterre swinging et pacifiste des années soixante.
Le titre français du livre, 1984, frôle la trahison. Orwell avait daté l'année fatidique en toutes lettres pour la même
raison que les horloges sonnaient treize fois, qu'on comptait en mètres (et non en yards) et en dollars (et non en livres).
Orwell n'était d'ailleurs pas opposé au système métrique, pour les usages scientifiques en particulier. Dans la vie de
tous les jours, sa préférence allait au système traditionnel, riche en unités de mesures faciles à visualiser (CEJL IV
351).
Troisième chapitre de la troisième partie.
Orwell s'est intéressé aux problèmes de la langue et du langage pendant une bonne quinzaine d'années, y compris
pendant les quelques mois où il enseigna le français dans une école privée où, aux dires de ses anciens élèves, les cours
se déroulaient entièrement dans la langue étrangère. L'idée majeure qui a orienté toute sa réflexion est que la langue est
une arme politique. Il connaissait sept langues : le latin et le grec, parfaitement étudiés à l'école mais quelque peu
oubliés, le français, pratiqué avec grande maîtrise (il lisait Villon dans le texte), l'hindoustani, le birman et l'ourdou,
parlés couramment lors du séjour dans la police impériale, et enfin l'espagnol (castillan et catalan), appris au contact
des Républicains pendant la guerre civile. Pour ne rien dire de la Novlangue, forgée par ses soins, une anti-langue que
ses utilisateurs émonderaient au fur et à mesure qu'ils la parleraient. Sur les intuitions géniales d'Orwell, mais aussi sur
les limites de sa réflexion concernant ces problèmes de langue, on se reportera utilement à W.F. Bolton, The Language
of 1984; Orwell's English and Ours, Londres : Blackwell, 1984, et à Bernard Gensane, «Orwell ‘linguiste’»,
Hommages à André Crépin, Wodan, Centre d'Etudes médiévales de l'Université de Picardie, 1993.
English Literature, (Londres : Longman, 1974) 223.
Dans le film de Claude Lelouch Les Uns et les autres (sorti, coïncidence malheureuse, en 1984), Michel Legrand
met en musique et chante, en français, le fameux «Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que
d'autres». Orwell eut été révulsé par le procédé, illustration de ses idées sur la culture de masse occidentale quand elle
est soumise à l'argent. Il eut été bon de comprendre que le slogan-clé de La ferme des animaux était sorti de la chair
d'Orwell, qu'il avait dû souffrir pour le mettre en situation, qu'il avait été le résultat d'un parcours politique épuisant,
celui d'un socialiste déçu (et non d'un déçu du socialisme), horrifié par les perversions d'une alternative politique en
laquelle il avait pu croire.
Il est facile de sourire, avec le recu, sur les erreurs qu'un auteur de renom a pu commettre en matière de prévisions.
Pour ce qui est d'Orwell, il avait des intuitions aussi fulgurantes que sélectives. Il fut par exemple l'un des tout premiers
à écrire que l'Angleterre connaîtrait des problèmes d'immigration (CEJL III 224), mais à l'automne 1944, il lui était
impossible de croire en une victoire travailliste aux élections générales (CEJL IV 276).
Variétés III, Paris : Gallimard, 1936.
Max Picard, L'homme du néant, (Paris : La Baconnière, 1947), 49.
L'analyse de Roland Barthes sur ce qu'il a appelé l'effet de réel a été publiée dans Communications et reprise dans
Le Bruissement de la langue, (Paris : Éditions du Seuil 1984) 167 sq.
Si le piano acheté à tempérament ne faisait que dénoter le réel, il impliquerait simplement que le petit-bourgeois
doit tout acheter à crédit pour pouvoir paraître, se démarquer de l'ouvrier. Ce piano signifie le réel : le côté
vraisemblable du détail invite le lecteur à admettre pour plausible ce qui n'est qu'un fantasme au niveau du discours.
Voir Bernard Cassen (sous la direction de) : Écrivains anglais et irlandais, Casterman, Paris, 1973. A propos de
Greene, Orwell fut le premier à écrire qu'il serait «le premier compagnon de route (communiste) catholique». Ce qui
advint.
Peu apprécié de son vivant, George Gissing (1857-1903) fut redécouvert par Orwell. Son roman le plus connu est
New Grub Street (1891). La production de Mark Rutherford, (1831-1913) reflète une expérience personnelle
douloureuse des milieux puritains anglais.
Orwell s'est essayé à plusieurs reprises à la poésie. Légitimiste en la matière, il admirait les grands poètes consacrés.
On ne saurait prendre, comme l'ont fait certains, pour le reflet de sa pensée, les allégations ironiques de George
Bowling dans Un peu d'air frais concernant son rapport à la poésie quand il était enfant (voir Paul-Gabriel Boucé, The
Novels of Tobias Smollett, Londres : Longman, 1976, 6). La tentative d'Orwell la plus intéressante en matière de poésie
me semble être «On a Ruined Farm near the His Master's Voice Gramophone Factory», écrit en 1934 (CEJL I 158-9).
Voir les appréciations totalement opposées de Paul Potts et de Stephen Spender à propos de ce qu'Orwell pensait de
la poésie de T.S. Eliot. Potts estimait qu'Orwell plaçait Eliot très haut, tandis que Spender jugeait Orwell incapable
d'être sensible à l'art du créateur de Prufrock (Coppard et Crick 263). Je crois quant à moi qu'Orwell fit preuve, vis-à-
vis d'Eliot, d'une constante indulgence fascinée. Voir, par exemple, CEJL II 278.
CEJL II 223. Hormis Joyce «apolitique» par excellence, les sympathies de ces écrivains allaient de Maurras (Eliot) à
Mussolini (Pound)!... A noter également cette remarque récurrente chez Orwell : les meilleurs écrivains «anglais»
viennent tous de l'étranger, Irlande et États-Unis principalement.
CEJL II 311 sq. Qu'Orwell ait pu qualifier Yeats de fasciste au motif qu'il redoutait le monde moderne et le
machinisme est singulier car il éprouvait les mêmes appréhensions, quoique sur des bases différentes. Voir à ce sujet
Bernard Gensane, «Orwell et la machine», Les Années Trente n 10, Université de Nantes, 1989. Yeats était-il au fond
de lui-même un «fasciste» puis un poète, ce que postule Orwell, ou faut-il penser que sa vision poétique du monde
avait fini par s'intégrer à un schéma politique fasciste?
Comme Travail de Flaubert, Paris : Éditions du Seuil 1983 ou Le Personnel du roman, Genève : Droz, 1983.
Or, justement, Orwell saura écrire 1984 sans avoir vu le totalitarisme de l'intérieur.
Orwell avait trente-sept ans à l'époque de la rédaction de ces lignes. Dickens est mort à cinquante-huit ans
d'hémiplégie et d'épuisement. Ses photos les plus connues, celles qui le représentent à sa table de travail, tel un écrivain
«officiel», furent prises peu avant sa mort. A quarante ans, Dickens n'avait pas encore écrit La Maison d'âpre-vent, Les
Temps difficiles, La Petite Dorrit, Le Récit des deux villes, Les Grandes espérances et Notre Ami commun
CEJL II 399. Malraux avait souhaité être le ministre de l'intérieur du général De Gaulle à la Libération. Kyo Place
Beauvau, voilà qui eut été un bien singulier parcours!
Cette conception n'est, pour finir, pas très éloignée de celle de Jean-Paul Sartre, pour qui être politisé n'implique pas
une «attitude que l'individu peut prendre ou abandonner selon les circonstances, mais une dimension de la personne».
Tout homme, ajoute Sartre, «peut et doit — fût-ce pour défendre sa vie privée — agir sur les groupes qui le
conditionnent : qu'il se laisse porter par le cours des choses ou qu'il tente de l'orienter, il a nécessairement une efficacité
collective qui entraîne un élargissement réel et une socialisation de sa personne» (De Sartre à Foucault, vingt ans
d'entretiens dans Le Nouvel Observateur, Paris : Hachette, 1984, 9).
Jean-Michel Besnier, La Politique de l'impossible, (Paris : La Découverte, 1989), 8.
Selon l'expression de V.S. Pritchett («Orwell had gone native in his own country»). Cette fort belle appréciation
(adopter le mode de vie indigène dans son propre pays) — que je ne partage d'ailleurs pas complètement car elle
présuppose qu'Orwell ait pu effacer Eton et son éducation familiale, n'est pas à prendre au sens premier : Orwell, né
aux Indes (où il ne passa que les trois premières années de sa vie, ce qui ne compte guère), allant à la découverte de son
pays. Pritchett voulait dire qu'il avait fallu à Orwell passer par Mandalay pour considérer les gens de son pays tels qu'ils
étaient et non tels qu'on les décrivait dans les écoles privées anglaises. (V.S. Pritchett in Coppard et Crick, 277).
Ceci mériterait un fort traité, mais je dirai très simplement que la différence entre l'art et ce qui n'en est pas (par
exemple la publicité), c'est que l'art ne donne aucune information directe et objective sur le référent.
«Lorsque l'écrivain dit Je (cela arrive souvent), ce pronom n'a plus rien à voir avec un symbole indiciel, c'est une
marque subtilement codée : ce Je-là n'est rien d'autre qu'un Il au second degré, un Il retourné, un ‘presque moi’».
Roland Barthes, Essais critiques (Paris : Le Seuil, 1964), 17.
Voir à ce sujet Crick, chap. 6.
I 66 sq. L'Adelphi était dirigée par Richard Rees, qui allait devenir un ami intime d'Orwell (et inspirer le personnage
de Ravelston dans Et Vive l'aspidistra!). Socialiste, cette revue comptait de nombreux collaborateurs marxistes. Dans la
livraison du 5 août 1935, Rees rappelait : «L'Adelphi publie les opinions des socialistes de tous les partis et de
personnes indépendantes.»
On se demande comment le compagnon de cellule du narrateur aurait pu lui faire des avances hétérosexuelles…
A noter que son attention et son admiration avaient pour objet l'aristocratie de la classe ouvrière, à savoir des
mineurs syndicalisés alors qu'en cette période de dépression il a évolué également au sein d'un prolétariat misérable,
victime du chômage ou non.
New English Weekly, 30 décembre 1937. L'allusion au plexus solaire visait D.H. Lawrence au premier chef.
En 1945, Arthur Koestler avait publié un essai sur le communisme et la démocratie : The Yogi and the Commissar.
Orwell s'inspira de ce livre pour rédiger un article sur la fin et les moyens en politique : «Catastrophic gradualism»,
CEJL IV 33 sq.
Ce séjour remet naturellement en mémoire les expériences de Günter Wallraff, ce journaliste allemand qui n'a pas
hésité, au péril de sa santé parfois, à se dédoubler totalement pour témoigner, dans plusieurs livres dont Tête de Turc,
sur la face cachée du miracle économique allemand (La Découverte, Paris 1986). Dans cette extraordinaire enquête, le
masque est beaucoup plus visible que chez Orwell, puisque l'auteur-narrateur ne dit pas : «je fais telle ou telle chose
sous le nom de l'ouvrier turc Ali» mais «Ali fait ceci, Ali dit que, Ali pense que» etc.
A noter qu'il est impossible de dater avec précision ces pages. Crick (410-12) propose 1940 tandis que Ian Angus et
Sonia Orwell avancent 1947 dans les Collected Essays. Vu la longueur et la finition de ce récit, je doute qu'Orwell ait
choisi d'interrompre, pour le rédiger en 1947, l'écriture de 1984 alors qu'il était gravement malade.
«The Art of Donald McGill», (op. cit.). On trouve dans cet essai une réflexion très complète sur la sexualité des
Anglais de condition modeste. Et c'est aussi dans ces pages qu'Orwell réfléchit sur l'homme en tant que Janus
(«Bouvard et Pécuchet, Bloom et Dedalus, Holmes et Watson […], Don Quichotte et Sancho Pança»).
Signalons qu'en 1952 S. Maugham publia l'essai «Decline and Fall of the Detective Story» qui commençait de la
sorte : «Quand après une dure journée de travail, vous passez la soirée seul et que vous cherchez dans votre
bibliothèque quelque chose à lire, prenez-vous Guerre et Paix, L’Éducation sentimentale ou Du Côté de chez Swann?
[…] Pour ce qui me concerne, je choisis un roman policier». Dans ce cas, point même de femme, ou de compagnie.
Je ne sais pas si Orwell avait idée que ces lettres pourraient être publiées quand il les écrivait.
Lire, par exemple, le compte rendu de Beggar My Neighbour par L. Fielden (CEJL II 349 sq.).
Orwell reviendra longuement, et avec énormément de brio, sur la thématique de la «dirty joke» dans «The Art of
Donald McGill» (op. cit.).
Orwell utilise fréquemment «pornographie» à la place d'«érotisme».
CEJL III 255. Le crime ne paie pas vraiment puisque la bande de truands est massacrée.
Orwell laissera entendre exactement le contraire dans 1984 puisque dans Océania, comme au temps de l'Inquisition
ou de la question, on ne torture pas par sadisme, pour le plaisir de faire souffrir. La torture, la souffrance sont
réglementées, infligées d'une manière scientifique, au nom d'une certaine légalité : «Nous en sommes à quarante, dit
O'Brien. Vous pouvez voir que les chiffres du cadran vont jusqu'à cent. Voulez-vous prendre la peine de vous rappeler,
au cours de notre entretien, qu'il est en mon pouvoir de vous faire souffrir à n'importe quel moment et au degré que
j'aurai choisi? Si vous me mentez ou si vous tentez de tergiverser, ou même si vous tombez au-dessous de votre niveau
d'intelligence, vous crierez de souffrance à la seconde. Est-ce bien clair?» (197).
Heureusement, ce refus fut transgressé à trois reprises.
The Crystal Spirit, (op. cit.), 32.
«Proust et le langage indirect», Figures II , (Paris : Le Seuil 1972), 223 sq.
Le Bruissement de la langue, (Paris : Le Seuil 1985), 61-7.
A bien des égards l'auteur de Jean Santeuil s'est déformé (ou, disons, transformé) pendant toutes ses années
d'écritures : par exemple il est passé d'un dreyfusisme chaleureux à une bizarre indifférence, que son labeur n'excusait
pas, vis-à-vis de l’antisémitisme.
Roger Beadon in Coppard et Crick, 65.
Idem, 80.
Crick et Coppard, 82. Collins utilise le mot Karma.
Lire à ce sujet : Claude Jolicœur, «Marginalité chez George Orwell», Carac n 4, Université de Provence, Aix en
Provence, 1983.
141. On reconnaît à ce type d'analyse, durant les années trente, son caractère moderne et progressiste.
Orwell exagérait ici quelque peu.
Oswald Ducrot, Le Dire et le dit, (Paris : Éditions de Minuit, 1984), chapitre 3.
Coppard et Crick, 75. Pour Ruth Pitter, la sincérité n'était pas la qualité dominante d'Orwell. En revanche, Ruth
Pitter voyait en Orwell quelqu'un d'exceptionnellement cohérent avec lui-même, démissionnant de la police impériale
pour mettre en concordance son comportement avec ses idées. Elle évoque alors une honnêteté «scientifique», quelque
chose que l'on rencontre «rarement dans la littérature».
Voir le discours au code enfantin des Français de Londres pendant la deuxième guerre mondiale («il n'y a plus de
tabac dans la tabatière»).
Gilbert Bonifas, George Orwell : l'engagement, (Paris : Didier Erudition, 1984), 383-4.
Herbert Read disait que Defoe avait été le premier en Angleterre à faire du journalisme un art et qu'Orwell serait le
dernier. Cité in Jeffrey Meyers, George Orwell : The Critical Heritage, (Londres : Routledge and Kegan Paul, 1984),
284.
Le quai de Wigan, 112. Je souligne.
Roland Barthes par Roland Barthes, (Paris : Le Seuil, 1975), 85.
Cité par Simon Leys, Orwell ou l'horreur de la politique, (Paris : Hermann, 1984), 72.
Dans sa recension de Réflexions sur la question juive où il éreinte J.P. Sartre, Orwell reproche au premier chef à
l'auteur d'avoir écrit ce livre au moment précis où les antisémites faisaient l'objet en France d'une véritable chasse aux
sorcières. Il lui reprochait donc un engagement facile parce que trop bien synchronisé (CEJL IV 511 sq).
In Leys, (op. cit.), 8. Je souligne.
Terminologie du français populaire d'Abidjan.
Par exemple, 63, Orwell décrit l'homme dans la nature. Il est peu disert sur Flory : «Il s'était acclimaté à la
Birmanie. Son corps s'était accoutumé au rythme étrange des saisons sous les tropiques.» Suit un long passage sur la
relation harmonieuse du paysan à ses champs.
128. («I watched a man hanged once.») Selon Bachelard, l'artiste n'est pas l'homme qui a bien observé, mais celui
qui a bien rêvé. L'image est la trace, dans le texte, de la fonction de l'irréel. Elle précède la perception puisqu'elle est
une «sublimation d'un archétype», non une reproduction de la réalité; in Poétique de la rêverie, Presses Universitaires
de France, Paris, 1963.
Eliot trouvait que la narration manquait de cohérence et était mal structurée (Crick, 133).
Dans Répertoire III (Paris : Éditions de Minuit, 1968), Michel Butor distingue trois moments de ce qu'il appelle la
«réflexivité» : «les autres œuvres dans l'œuvre» (l'intertextualité), «l'œuvre dans l'œuvre», en d'autres termes une mise
en abyme conçue comme un système de réfraction, «l'œuvre dans les autres œuvres», quand une œuvre marque son
inachèvement parce qu'elle préfigure une œuvre plus importante à venir.
Le Diary a été publié en 1968, (CEJL I 194 sq.).
Le gant de toilette n'existe pas en Angleterre.
Ayant passé mon enfance dans une ville minière du Pas-de-Calais, je me permets, pour l'anecdote, d'authentifier
ce passage.
Ästhetik I-V , Berlin : Luchterhand, 1972, cité et traduit par P. Zima in Manuel de socio-critique, Paris : Picard,
1985.
Derniers mots du Quai de Wigan, 204. Les Britanniques de condition modeste ne prononcent pas toujours les h
aspirés.
Situations I, (Paris : Gallimard, 1947), 36 sq.
Un des meilleurs (donc des plus mauvais) exemples de ces outrances est sa réaction lors de la mort du Préfet de
Paris Jean Chiappe : «Ce salaud de Chiappe n'est plus que de la viande froide. Tout le monde est ravi» (CEJL II 431).
Bertrand Russel a dit à ce sujet que la différence entre Swift et Orwell était que celui-ci haïssait les ennemis de
ceux qu'il aimait, alors que celui-là ne parvenait qu'à aimer les ennemis de ceux qu'il haïssait (World Review , juin
1950).
«George Orwell as a Writer of Polemic», Essays on Literature and Ideas, Londres : Macmillan, 1968.
Voir, par exemple, comment, du haut de son expérience birmane, il dénie à un critique de l'impérialisme
britannique le droit de se sentir coupable (CEJL II 359-60).
CEJL IV 195. Il aurait été plus facile pour Orwell de s'en prendre au Belloc finissant, antisémite et plus royaliste
que le roi.
Que n'aurait-il pas écrit s'il avait été témoin des trahisons des Burgess, Mac Lean et autre Blunt?
Dans «Revenge Is Sour», un article pour Tribune de novembre 1945 (CEJL IV 20 sq.)
A propos du Juif, il s'agit exactement — et cette expression est méprisante — de «a little Viennese Jew». En 1945
Tribune était financé par Israel Sieff, un riche homme d'affaires juif, philanthrope de gauche.
A l'exception notoire, comme le notait Sonia Orwell, de La ferme des animaux et, heureusement, de 1984, «tous
ses romans renferment des descriptions directes de lui même et de ses expériences» (CEJL I 17).
. Ce qui est très habile dans cette intervention auctorielle c'est qu'elle n'est pas précédée, par exemple, d'un «en fait»
explicatif, justificatif.
Sa bibliographie comprend 700 items pour 25 années de vie journalistique et littéraire.
On pourra se reporter à certaines recensions très défavorables réunies dans Jeffrey Meyers (ed.), George Orwell :
The Critical Heritage, Londres : Routledge and Kegan Paul, 1975.
L'œuvre d'Honoré de Balzac pose un problème différent, quasiment énigmatique : on passe sans transition de livres
médiocres et insignifiants (que Balzac qualifiait lui-même de «cochonnerie littéraire» et qu'il signa de pseudonymes)
aux Chouans, chef-d'œuvre qui sera suivi exclusivement de chefs-d'œuvres.
15. Sur ce type de brouillage, lire, dans une perspective bakhtinienne, l'analyse de Philippe Hamon dans Texte et
idéologie, (Paris : Presses Universitaires de France, 1984), 102.
Orwell avait à l'esprit le Bonheur des Dames en décrivant l'activité grouillante de l'hôtel où il travailla (58).
Ce qui, vingt ans plus tard, serait exactement la démarche du Nouveau Roman : «Désormais, c'est le roman lui-
même qui se pense, se met en cause et se juge, non par l'intermédiaire de personnages se livrant à d'oiseux
commentaires; mais par la réflexion constante, au niveau du récit et de l'écriture, de chaque élément sur soi-même :
gestes, objets et situations» (Alain Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman, Paris : Gallimard, 1963, 8).
Comme «Les Tombales», «Sur l’eau» ou «Un Bandit corse».
«Une narration plus composée plairait peut-être davantage, mais ceci est de l'histoire, et on ne touche pas à
l'histoire» («Une page d'histoire inédite», in Contes divers, Paris : Robert Laffont, 1988, 130).
Lucien Dällenbach, Le Récit spéculaire, (Paris : Éditions du Seuil, 1977), 189.
112. Ici le narrateur interrompt un discours pour faire appel à des notes qui ne peuvent en fait appartenir qu'à
l'auteur. Dans Wigan, Orwell use d'une technique légèrement différente pour authentifier le récit : il recopie un
document comptable qu'un de ses informateurs lui a confié, sans d'ailleurs prendre la peine de confronter ce document
à d'autres sources ou d'en questionner le caractère «exemplaire» (37).
Voir Philippe Hamon, Introduction à l'analyse du descriptif, Paris : Hachette Université, 1981. Notons en outre,
dans une optique bakhtinienne, qu'avec cet épisode, nous sommes en plein carnaval. L'opposition entre le tragique et le
comique tend à disparaître, tout comme celle entre le grotesque et le sérieux. Quant à la langue de Charlie, on ne
saurait trop dire si elle est noble ou, en fin de comptes, grossière.
Une Histoire birmane est donc une œuvre plus souvent dialogique que monologique. Dans un texte monologique,
il y a unité de ton idéologique : tous les conflits idéologiques sont instantanément résolus, avant même d'avoir été
franchement posés, par une idéologie supérieure qui juge les idéologies conflictuelles en présence. Dans un texte
dialogique, aucun sens, aucune lecture n'est nettement privilégiée.
Dans Dans la dèche, le narrateur lit sur son visage les ravages de la misère, après s’être entr’aperçu dans un miroir
lui renvoyant l’image d’un étranger : «une heure plus tard, à Lambeth, je vis venir vers moi un pauvre type, un
vagabond selon toute apparence. En y regardant de plus près, je m’aperçus que c’était moi-même, mon reflet dans une
vitrine» (115).
Cette poésie est futile parce qu'elle est réifiée : «Les octosyllabes faisaient la navette. Click-click, click-click! Leur
vide affreux et mécanique le terrifia» (41).
In La Machine littérature - Essais, Paris, Editions du Seuil 1984.
On songe au jugement péremptoire de Diana Trilling : « This is Mr Orwell's picture of the way the world
ends. […] Mr Orwell has conceived the inconceivable » (Nation, 25 juin 1945). Il est évident que si Orwell
avait été sauvé par la pénicilline, jamais on n’aurait écrit que Nineteen Eighty-Four était son testament. Mais
même des proches d'Orwell, comme Bertrand Russel ou Frederic Warburg (in All Authors Are Equal, Londres
1973) ont émis cette hypothèse.
La Pravda (12 mai 1950) qualifiait Orwell de « cosmopolite anglo-américain » (« cosmopolite » étant
synonyme de « Juif » dans le discours stalinien) et disait que son livre relevait du « même esprit » que le
Reader's Digest. Heureusement, « les forces de la paix, sous la houlette de l'Union Soviétique, assureraient à
l'humanité bonheur et prospérité malgré les monstrueuses intrigues des impérialistes et autres fauteurs de guerre
».
Perestroïka et Glasnost obligeant, Orwell est actuellement prudemment reconsidéré en Union Soviétique.
Ainsi, on y fait lire dans les établissements secondaires son essai sur Tolstoï, « Lear, Tolstoy and the Fool »
(Collected Essays, Journalism and Letters (CEJL) IV,Harmondsworth, Penguin Books 1968, pp. 331 sq.).
Signalons également que le 15 Septembre 1988, le supplément hebdomadaire des Izvestia publiait deux
chapitres d'Animal Farm introduits de la manière suivante : « Le livre ne se moque pas des idéaux socialistes
comme nos critiques l'ont assuré jusqu'à récemment, mais il prend pour cible la démagogie et l'aventurisme
politiques ». Cette introduction ne signalait tout de même pas à ses lecteurs qui se cachaient derrière Napoleon
et Snowball.
T.R. Fyvel (proche d’Orwell, le dernier visiteur à l'avoir vu en vie), « 1984 : Year of Destruction? », The
Jewish Chronicle, 30 Décembre 1983.
Le Times, 2 janvier 1984.
7 Juin 1949.
New York Herald Tribune, 16 Décembre 1964.
Judy Goldsmith, « Feminists Challenge 1984 », Miami Herald, 2 Janvier 1983.
George Orwell : A Personal Memoir, Weidenfeld & Nicolson, Londres 1982. Depuis une trentaine
d'années, on joue, des deux côtés de l'Atlantique, à une devinette politique à nos yeux totalement stérile, mais
tout à l'honneur de l'auteur car bien peu de défunts suscitent une telle interrogation : « Où se situerait Orwell
actuellement? » Bien entendu, nous n'en savons rien, et les itinéraires politiques souvent déconcertants de
contemporains d'Orwell qui lui ont survécu (Burnham, Podhoretz, Kœstler, Muggeridge, Spender, Auden, Rees
et tant d'autres) incitent à la plus grande prudence. Sans que cela soit une réponse à cette passionnante énigme,
nous dirons que lorsque quelqu'un a disparu, les enquêteurs se rendent au dernier domicile connu, et que dans
le cas d'Orwell, il s'agit du socialisme démocratique « tel qu'[il] l'entendait », qu'il se déclara jusqu'à sa mort un
«supporter» du Parti Travailliste, que durant les années de guerre, il s'affirma proche d'Aneurin Bevan, et que
dans « The Lion and the Unicorn » (1941), le seul texte où Orwell est un battant, un conquérant et un
vainqueur, il prône une révolution socialiste pour l'Angleterre, une fois le nazisme écrasé.
Ainsi, dans sa traduction de sa phrase « angsoc » Oldthinkers unbellyfeel Ingsoc : « Those whose ideas
were formed before the Revolution cannot have a full emotional understanding of the principles of English
Socialism », Orwell parodie clairement son vieil ennemi intime le Professeur Laski dont il déconstruisait sans
vergogne le discours dans « Politics and the English Language » (« I am not, indeed, sure whether it is not true
to say that the Milton who once seemed not unlike a seventeeth-century Shelley had not become, out of an
experience ever more bitter in each year, more alien [sic] to the founder of that Jesuit sect which nothing could
induce him to tolerate ») Voir CEJL IV, p. 157.
CEJL IV, p. 564. Il nous semble que dans cette phrase Orwell confond parodie et satire.
CEJL IV, p. 501.
Déjà dans sa Préface à l'édition ukrainienne d'Animal Farm (rédigée en mars 1947), Orwell signalait : « I
included some events, for example the Teheran Conference, which were taking place while I was writing ». Et,
en janvier 1945, il dénonçait : « [People] are merely concerned because Britain did not get a big enough cut in
the sordid bargain that appears to have been driven at Teheran ». Cette conférence s'était tenue fin décembre
1943 et avait mis pour la première fois en présence l'un de l'autre Staline et Roosevelt (voir CEJL III, pp. 459 et
371).
Dénoncés dès Keep the Aspidistra Flying (Harmondsworth, Penguin Books 1962; première publication :
1936).
O’Brien, le tortionnaire du héro, est un intellectuel.
Lire « James Burnham and the Managerial Revolution », CEJL IV, pp. 192 sq.
Une de ses préoccupations les plus importantes durant les années quarante : voir Bernard Gensane,
Politique de l'écriture et responsabilité auctorielle chez George Orwell, Thèse de Doctorat, Université de
Nantes, 1990, plus particulièrement pp. 466 à 494.
W. Warren Wagar, in The Future of Nineteen Eighty-Four, ed. Ejner J. Jensen (Ann Arbor 1984).
Voir Crick, pp. 407 sq.
CEJL IV, p. 507. Concernant la « titrologie » (néologisme de Claude Duchet), on lira, par exemple, Leo H.
Hoek, La marque du titre, La Haye, Mouton 1982, cité par Gérard Genette in Seuils, Paris, Le Seuil 1987, p. 54.
Genette, qui mentionne très brièvement le chef-d'œuvre d'Orwell, se prive d'une forte démonstration puisqu'il
fait appel au titre français (1984) qui trahit l'intention de l'auteur.
Citons à ce sujet John Atkins : « He wished to rouse people to the dangers inherent in existing political
tendencies. He did not believe that the individual was altogether powerless. [….] He knew that many of his
readers would still be living in 1984 and he hoped that this book would act as a stimulus […] ».
Il nous semble, dans cette optique, qu'Anthony Burgess avait mis à côté de la plaque avec son 1985.
Times Literary Supplement, 10 Juin 1949. Cité par Jeffrey Myers, George Orwell — The Critical Heritage,
Routledge and Kegan Paul, Londres 1975, p. 251.
Nous reprenons ici une image de George Steiner (« Killing Time », New Yorker, 12 Décembre 1983).
Pour une lecture sémiotique du tout début du livre, lire C. Commanzo, « L'ouverture de 1984 », Les Années
Trente n 2, Nantes, Décembre 1984. Commanzo explique entre autres choses comment et pourquoi le héros est
en même temps poursuivi par le vent et le regard de Big Brother.
Voir Roland Marx, La vie quotidienne au temps de l'expérience socialiste (1945-1951), Paris, Hachette
1983.
C’est à cette époque que certaines expressions militaires sont entrées dans le langage courant («It’s
smashing»).
La version cinématographique de 1984 avec Richard Burton a été tournée en extérieur à Battersea avec de
fréquents effets monocolors.
CEJL I, p. 257.
Ce n'est sûrement pas tout à fait un hasard si O'Brien a un nom « irlandais », donc « catholique ».
A propos du calendrier de Nineteen Eighty-Four, on lira Bernard Gilbert : « Le temps et ses énigmes, une
clé pour 1984», Les Années Trente, n 2, Nantes, Décembre 1984.
Orwell connaissait fort bien les techniques de propagande de Goebbels et savait en particulier qu'à la radio
les annonces de victoires militaires étaient précédées par des salves de musique martiale.
Orwell admirait Kipling pour avoir forgé des expressions toute simples passées à la postérité (« East of
Suez »). Le fait est qu'il est le seul auteur de fiction du XXème siècle à avoir immortalisé des mots ou
expressions (« Big Brother », « All Animals Are Equal » etc…) qui sont passés naturellement dans le langage
courant.
Voir B. Crick, op. cit. (chap. 1 et 2) ainsi que P. Stansky et W. Abrahams, The Unknown Orwell,
Constable, Londres 1972, chap. 1).
Orwell se croyait stérile, mais sa première femme est morte d'une opération due à un cancer à l'utérus.
Gollancz, Londres 1937.
Harmondsworth, Londres 1968. Paru en 1938.
Gollancz, Londres 1935.
Son premier livre publié en 1933.
Voir Bernard Gensane (op. cit.), plus particulièrement le chapitre « Mal dire les femmes », ainsi que Annie
Vérut-Plichon : « Images de la femme dans l'œuvre romanesque de George Orwell », Les Années Trente n 10,
Université de Nantes, Avril 1989.
On a pu reprocher à Orwell l'emphase un peu ridicule de cette phrase.
Lire A. Vérut-Plichon,« 1984 : de Dieu à Big Brother », Les Années Trente n 1, Nantes, Novembre 1983.
Citons cette réflexion de Philippe Rahv (ami d'Orwell) dans sa recension de Nineteen Eighty-Four en juillet
1949 (Partisan Review) : « What is so implacable about the despotisms of the twentieth century is that they
have abolished martyrdom ».
D'un autre point de vue, Goldstein c'était aussi Andrés Nin, camarade de combat d'Orwell durant la guerre
d'Espagne.
Voir Jeffrey Meyers (op. cit.), pp. 146-7.
Publié en 1941. Traduction française (L'ère des organisateurs), avec une préface de Léon Blum, en 1947.
Trostkiste durant les années trente, Burnham postula durant la guerre que la victoire reviendrait à une société
fortement dirigiste (il pensait au New Deal), pour ne pas dire dictatoriale, les modèles stalinien et nazi le
fascinaient. Dans les années cinquante, Burnham militera à l'extrême-droite. Il est mort en 1987.
« War Is Peace » fut plagié (involontairement?) par l'aviation américaine : « Peace Is Our Profession » (New
York Times, 8 Janvier 1984.
« The Lion and the Unicorn » était sous-titré « Socialism and the English Genius ».
CEJL II, p. 98.
Néologisme du Français de Côte d’Ivoire.
« 1984 : The Mysticism of Cruelty », in Heretics and Renegades (Londres, Hamish Hamilton 1955).
Nous ne savons si le théâtre de Brecht (jamais cité dans les CEJL) était connu d'Orwell.
Etienne Barilier, Les Petits camarades, (Paris : Julliard, 1987), 80.
(Paris : Gallimard, 1964), 211.
Coppard et Crick (184).

PREMIERE PARTIE

DEUXIEME PARTIE

TROISIEME PARTIE

CONCLUSION ET ANNEXES

 

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