Etude : La question de la représentation des femmes dans la philatélie française de 1849 à 1945

Femme au Labour, au profit des orphelins de la guerre, 25c + 15c bleu (1917)

Texte d'une conférence faite au CPB en novembre 2016. Les références iconographiques sont consultables sur le cloud avec un dossier à télécharger ICI

L’objectif de cette étude se limite à la question de la représentation des femmes dans la philatélie française de 1849 à 1945. En état de minorité civique jusqu’en 1944 (les femmes n'obtiennent le droit de vote qu'à cette date), celles-ci n'existent elles qu'à travers des allégories ? Ou prennent-elles dans l’imagerie philatélique une place comparable à celles qu’elles occupent dans la société française, en tant qu'épouses, mères, travailleuses mais aussi militantes du droit des femmes, à défaut d’être pleinement citoyennes ?
           
            Le choix d’un sujet ou d’une figure sur un timbre-poste n’a jamais été dans l’histoire postale un acte tout à fait anodin. C’est dès l’origine du timbre français (1er janvier 1849, au début de la Seconde République DOC1) une décision éminemment politique : le choix d’une allégorie républicaine, sous les traits de la déesse Cérès. L’administration parlait d’ailleurs d’une « République ». Ce sont les usagers (et les philatélistes) qui ont identifié une Cérès. Ce timbre est d’une certaine façon le pendant républicain de la reine Victoria, dont le portrait couronné orne les timbres britanniques depuis 1840. Le profil de cette Cérès est certes tourné vers la gauche, mais comme sur les pièces de monnaie,  c'est un choix guidé par la prudence : la Marianne maternelle républicaine au bonnet phrygien (DOC2 celle de Daumier en 1848), qui investit mairies et lieux publics à la même époque, est une figure bien trop révolutionnaire, que l’on ne trouvera en fait sur les timbres qu’au moment de la Libération de la France (1944).
            A partir de 1849 et jusqu’en 1914, le timbre-poste est affaire de symbolique politique. (En 1852 le profil de Louis-Napoléon succède à Cérès, d’abord avec la légende « REPUB.FRANC. », puis « EMPIRE.FRANC. », le front ceint de lauriers à partir de 1863 et des campagnes d’Italie). Le retour de la République en 1870 marque aussi celui des allégories féminines ou mixtes : Cérès à nouveau (de 1870 à 1876) DOC3, puis la Paix et le Commerce (1876-1899) DOC4. A la suite d’un concours, le sous-secrétaire d’Etat aux Postes propose à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 trois nouvelles allégories républicaines, correspondant à trois groupes de tarifs : une République sous la forme d’une jeune femme ailée, portant la balance de la Justice (ou de l’Egalité ?) et le miroir de la Vérité, avec à ses pieds deux angelots s’embrassant et symbolisant la Fraternité DOC5 type Joseph Blanc ; une République portant une tablette des Droits de l’Homme DOC6 type Eugène Mouchon; une République enfin gardienne des lois DOC7 type Merson. La seconde allégorie DOC6bis provoque alors un véritable tollé : les ligues suffragistes relèvent la contradiction d’une femme civiquement mineure défendant les « Droits de l’Homme ». Les caricaturistes s’en donnent à cœur joie, à tel point que le sous-secrétaire d’Etat, Léon Mougeot, doit se justifier devant la représentation nationale. Le timbre est retouché en 1902 mais pas masculinisé ! L’affaire a pour conséquence l’adoption en 1903 d’une nouvelle figurine, la « Semeuse », vendue symboliquement les premiers jours dans les bureaux de poste de la Chambre des députés et du Sénat DOC8. L’allégorie  dessinée par Oscar Roty et gravée par Mouchon, déjà présente sur les pièces d’argent depuis 1897, se distingue des précédentes par le port du bonnet phrygien, ce qui ne permet pourtant pas encore de l’assimiler à une vraie « Marianne ». On peut  voir dans la Semeuse la continuatrice d’une filiation iconographique, ayant pour point de départ la ménade antique, devenue finalement une insigne de la souveraineté autant que de la fécondité.
            Si les allégories sont bien évidemment une forme de culture politique, leur « féminité » n’a encore guère de signification sociologique, en dépit des réactions féministes au type « Droits de l’Homme ». En d’autres termes, les femmes n’ont pas encore fait leur véritable entrée dans l’iconographie philatélique. Mais les hommes non plus ! En réalité, même si les timbres-poste sont déjà largement collectionnés, ils le sont davantage pour les couleurs et les provenances variées que pour les sujets  qu’ils sont censés représenter ou symboliser.
       La Première Guerre mondiale constitue une étape décisive, en changeant profondément le rapport à l’image postale. Il se diffuse ainsi massivement des « vignettes patriotiques », sans pouvoir d’affranchissement ; celles-ci proposent une esthétique proche des affiches et des cartes postales, qui contraste avec la relative pauvreté graphique du timbre d’usage postal. L’administration réagit à cette concurrence par l’émission de ce que l’on appelle communément les « timbres commémoratifs » : ceux-ci peuvent être des timbres de bienfaisance (avec une surtaxe, généralement octroyée à une association caritative), des « timbres spéciaux » (émis pour une occasion particulière, par exemple les Jeux Olympiques de Paris en 1924), mais aussi des personnages (en principe toujours décédés), des paysages etc. Ce tournant dans l’esthétique philatélique a des conséquences importantes : le timbre-poste devient désormais le support d’une imagerie plus variée, par définition « commémorative », mais aussi de plus en plus  pédagogique, censée refléter et accompagner les évolutions politiques, économiques et sociales.
     C’est en 1917 que des femmes sont représentées sur les timbres, dans un contexte dramatique. Elles apparaissent en effet dans une série dont la forte surtaxe (presque équivalente à la faciale du timbre) est levée au profit des orphelins de guerre des employés des PTT. Deux figures contrastées et représentatives de la situation des femmes en guerre : celle d’une veuve au cimetière DOC9 et celle d’une paysanne conduisant une charrue DOC10. Un autre timbre émis en 1918 au profit de la Croix-Rouge fait apparaître de dos une infirmière DOC11.
            De 1919 à 1928, les femmes ne sont guère favorisées par l’imagerie philatélique. Les séries courantes échappent d’abord partiellement aux allégories féminines, pour mieux célébrer les « grands hommes » de la République (la série Louis Pasteur, de 1923 à 1926). Les timbres commémoratifs utilisent généralement une iconographie convenue : la « femme tenant une victoire » aux jeux Olympiques de 1924 n’est qu’une Athéna Niké DOC12. Une évolution sensible se manifeste en 1928/31, mais elle apparaît de faible ampleur. En mai 1928, un timbre est émis pour symboliser le relèvement de la France, dont une partie des recettes est allouée à la Caisse d’amortissement de la dette publique : le thème retenu est celui du Travail et place à égalité un homme/ouvrier un et une femme/paysanne DOC13. Il s’agit d’une véritable singularité, dans la mesure où le travail féminin est rarement représenté jusqu’en 1940 : une infirmière (de 14-18, encore !) en 1939 DOC14 et des paysannes en mai 1940.
            En 1929 est émis un timbre qui suscite une vive polémique : il s’agit de la première figuration philatélique de Jeanne d’Arc, à l’occasion du 5ème centenaire de la libération d’Orléans DOC15. Dans l’Histoire de France pour le cours moyen (1925), E.Lavisse en fait une authentique patriote : « Dans aucun pays, on ne trouve une aussi belle histoire que celle de Jeanne d’Arc. Tous les Français doivent aimer et vénérer le souvenir de cette jeune fille qui aimait tant la France et qui mourut pour nous ». Mais en dépit de la force de l’imagerie républicaine, le timbre est critiqué par les anticléricaux, qui n’y voient plus l’héroïne mais la sainte, canonisée en 1920. En réalité, le scandale philatélique vient autant de la représentation - très fade sinon laide – d’une Jeanne à cheval que des carnets publicitaires abritant les timbres. Quoi de plus choquant pour certains admirateurs de Jeanne que d’acheter des carnets de vingt timbres-poste à la couverture « Vache qui rit », « Bières de Champigneulles », « apéritif Paro », « phosphatines Fallières » DOC16 ou encore « Lux Radio » ! DOC17 Cette dernière couverture, à l’esthétique « arts déco », montre plusieurs couples dansant et flirtant en écoutant la TSF, tandis qu’une jeune femme lascive et à la robe transparente pose un regard fasciné sur l’appareil Lux Radio…
            Dans les années 1930, on trouve peu de sujets philatéliques représentant des femmes, si l’on excepte encore les allégories, certaines originales comme Les provinces en 1931 (DOC18) d’autres plus banales – la Paix en 1932, Cérès, Mercure et Iris en 1938. L’allégorie de la Paix DOC19 est l’objet de nombreuses critiques. Pour satisfaire l’idée d’une France « déclarant la paix au monde », l’administration impose la figuration d’une Athéna/Minerve sans armes (!), portant sur la tête un (imperceptible) bonnet phrygien et tenant de la main gauche – d’où son surnom de « paix gauchère » - un rameau d’olivier. En 1930, à l’occasion de l’exposition coloniale de 1931, l’Administration choisit le portrait d’une femme indigène de type Fachi (région désertique du Niger). DOC20 C’est la première apparition des colonies dans la philatélie métropolitaine, mais le timbre est l’objet de nombreuses critiques, d’ordre esthétique (on compare le timbre à une étiquette publicitaire), mais aussi politique (la femme Fachi ne représente pas assez bien la dimension et la variété de l’Empire). Un nouveau timbre est émis quelques mois plus tard sur le thème des « races » coloniales, où l’on a voulu équilibrer les ethnies et les sexes, à tel point que l’illustration manque de lisibilité DOC21. En 1933 est inaugurée la première série des « célébrités », qui permet de valoriser les figures de l’histoire nationale : ce sont d’abord des hommes politiques – A.Briand, P.Doumer, auquel on adjoint le héros républicain Hugo – puis les choix s’élargissent à toutes sortes de personnages célèbres : Joseph-Marie Jacquart et Jacques Cartier (1934), Benjamin Delessert,  Richelieu, Jacques Callot et à nouveau Hugo (1935), Ampère, Pilâtre de Rozier, Rouget de Lisle, Alphonse Daudet et Jaurès en 1936, Callot, Berlioz, Pasteur, Corneille, Mermoz, Rodin, Descartes, Anatole France, Pierre Loti et encore Hugo en 1937…
            Aucune femme « célèbre » dans cette galerie de portraits, où Victor Hugo apparaît omniprésent. La période du Front Populaire n’y change rien : la femme se contente d’apparitions allégoriques, comme sur La Marseillaise de Rude (1936), l’Art et la Pensée (en 1938) ou folkloriques (une champenoise en costume traditionnel toujours en 1938) DOC22. Plusieurs Mariannes sont sollicitées à des titres divers, sans pour autant apparaître sur des timbres d’usage courant : « Marianne tenant Minerve » sur l’Exposition internationale de 1937, une Marianne « pour sauver la race », dans le cadre de la lutte contre les maladies vénériennes, une Marianne symbolisant la France à l’occasion du 150ème anniversaire de la Constitution américaine. Une exception toutefois DOC23: la célébration (en 1938) de la découverte du radium ne pouvait ignorer Marie Curie, qui partage le timbre commémoratif avec Pierre Curie. Madame Curie est ainsi la première femme célèbre  timbrifiée, mais il faut attendre 1967 pour que la physicienne, première titulaire d’une chaire en Sorbonne,  apparaisse seule, pour le centenaire de sa naissance.DOC24
             La période de Vichy n’est guère plus ouverte aux représentations féminines, dans le cadre idéologique de la Révolution nationale. L’idéologie de Vichy s’inscrit d’abord dans le retour à la figuration d’un chef vivant, ce qui n’était pas arrivé depuis Louis-Napoléon Bonaparte en 1852-1870. Le Maréchal Pétain apparaît de 1941 à 1944 sur plus de trente timbres d’usage courant légendés « POSTES FRANÇAISES », auquel il faut ajouter un buste officiel sur timbre grand format, une bande commémorant le Jour de l’an du Maréchal, une autre bande « Travail, Famille, Patrie ». Les allégories féminines sont assez peu nombreuses : la Science pour lutter contre le cancer, une France secourable au profit du Secours national. La trilogie Travail/Famille/Patrie est à plusieurs reprises associée à la femme, sans que cela apparaisse comme une thématique dominante. A la fin de l’année 1940, la série « au profit du secours national », organisation désormais patronnée par Pétain, exploite le thème du retour à la terre, mélangeant hommes et femmes pour la moisson et aussi les vendanges DOC25. La date d’émission des timbres (2 décembre) correspond d’ailleurs à la création par Vichy de la Corporation paysanne. On trouve le thème de la famille en 1943, à travers un certain nombre de timbres évoquant les difficultés rencontrées par les familles meurtries par la guerre. Le contraste est frappant entre le timbre DOC26 qui évoque les villes bombardées par l’aviation alliée en 1942/43 (à savoir Dunkerque, Lorient, St-Nazaire et Billancourt) et ceux qui représentent à la même époque la famille du prisonnier DOC27. Dans le premier cas, l’image d’une mère tenant son bébé sur fond d’apocalypse, avec au premier plan l’un de ses enfants mort, est un pur acte de propagande anti-alliés, dont le graphisme rappelle les mauvais feuilletons de la presse populaire. Dans le second cas, une surcharge symbolique cherche à valoriser le rôle patriotique de la famille rurale en l’absence du père prisonnier, sous le double patronage de  la Vierge-Marie et du Maréchal Pétain, dont un portrait orne un mur grisâtre. La patrie française est aussi célébrée philatéliquement à travers une série de femmes DOC28 portant des coiffes régionales traditionnelles. Curieusement, les nombreuses fêtes qui honorent les femmes (Jeanne d’Arc, Fête des Mères, Fêtes de la sportive) ne font pas l’objet d’émissions spécifiques.
            Au fond la seule véritable audace (?) philatélique de la période concerne un unique timbre relatif aux colonies françaises , émis en mai 1942 DOC29 à l’occasion de la deuxième « Quinzaine impériale ». La Quinzaine n’eut guère d’avenir, en raison de l’évolution du conflit fin 1942 dans les colonies africaines, mais le thème choisi mérite l’attention. La représentation d’une femme noire aux seins nus, de type métissé (polynésien ?) portant son enfant sur fond d’essor économique colonial, peut paraître audacieuse. Même s’il s’agit d’une image ethnographique classique (la vie « naturelle » des peuplades noires et la protection de l’enfance indigène, thèmes que l’on retrouve sur certaines grandes séries coloniales), il n’en demeure pas moins tout à fait inédit pour un tirage métropolitain. Jamais le timbre-poste français ne présentera par la suite de représentations féminines aussi dénudées, même à partir des années 1970/80, où  l’image publicitaire devient par exemple très tolérante en matière de mœurs. Il existe bien sûr des représentations artistiques – peintures, sculptures – qui abordent sur timbre des thèmes érotiques, mais ceux-ci demeurent l’exception et les femmes n’y sont guère dévoilées. En 1961, la représentation d’un nu de Maillol (tiré à plus de 5 millions d’exemplaires) choque certains usagers, qui n’ont, semble-t-il, jamais fréquenté le jardin des Tuileries ! DOC30
            Si l’on revient aux symboles, la Libération de la France marque dans l’histoire philatélique un tournant important : alors que les femmes obtiennent le droit de vote, c’est le retour en force de Marianne, figure allégorique certes, mais aussi authentique figure féminine, qui prendra de 1944 et nos jours des formes très diversifiées. De plus, aucun de ces timbres n’est mis en vente sans l’aval du pouvoir politique, particulièrement sous la Vème République, où les présidents de la République choisissent toujours en dernier ressort parmi les projets retenus. Un premier timbre Marianne naît en 1944 à Alger à l’initiative du CFLN puis du Gouvernement provisoire DOC31. L’enjeu politique n’est pas mince : il s’agit pour le service des postes à Alger d’approvisionner non seulement l’Afrique du Nord, mais aussi bientôt la Corse et la France (à partir du 15 novembre 1944) et dans le même temps de remplacer les timbres à l’effigie du Maréchal. C’est le peintre Louis Fernez qui dessine une Marianne au regard (de profil) fier et résolu, avec en légende l’indication en toutes lettres « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ». Une autre Marianne est parallèlement émise à Londres en septembre 1944 par la maison Dulac DOC32., à partir d’un projet de 1942. Le général de Gaulle prête une grande attention, non à la figure de Marianne – ici particulièrement inexpressive -, mais aux signes qui l’accompagnent : il refuse ainsi un projet où ne figure pas la croix de Lorraine (celle-ci apparaît finalement à la droite du cadre, avec la mention RF à gauche). A partir de cette date, Marianne ne va pratiquement plus quitter l’affranchissement du courrier postal, chacune ayant sa spécificité. La plus féminine – choisie elle aussi par le général de Gaulle - est incontestablement celle dessinée par Pierre Gandon, qui a cours sous la IVème République jusqu’en 1954 soit la plus grande partie de la IVème République DOC33.  C’est en fait le portrait de la femme de l’artiste coiffée d’un bonnet phrygien, cette Marianne « par son port, sa bouche volontaire presque dure, la franchise d’un regard qui dépasse l’horizon (…) symbolise parfaitement la nouvelle République, celle qui s’est donné pour mission le redressement de la France après les années noires de l’Occupation ».  Quant aux femmes non allégoriques, la première à apparaître sur les timbres à la Libération (précisément en mai 1945) est la comédienne Sarah Bernhardt, née cent ans plus tôt DOC34.
           
Nous avons pu voir qu’à l’exception des allégories de type mythologique ou révolutionnaire, le siècle philatélique 1849-1945 n’a guère été généreux dans ses représentations des femmes, particulièrement en ce qui concerne les « célébrités ». Privées de citoyenneté jusqu’en 1944, les femmes ont-elles retrouvé dans le timbre une meilleure place parmi un monde presque exclusivement masculin des arts, des lettres et des sciences, sans compter le monde politique ?
Ce sera l'objet d'une autre conférence mais dans une histoire nationale fortement masculinisée, force est de constater que la IVème comme la Vème République n’ont guère valorisé l’histoire des femmes, et cela jusqu'à la fin du siècle dernier. Sous la IVème République, de 1945 à 1958, les séries de « personnages célèbres » sont presque exclusivement masculines : 7 femmes timbrifiées  pour 176 hommes, soit un rapport de 4% ! De 1958 à 1969, sous de Gaulle, le rapport passe à  7,5% et se maintient sous G.Pompidou à peu près au même taux ; sous Giscard d’Estaing, il passe à 9,4% (avec un timbre consacré à ma 1ère journée de la femme DOC35), et sous F.Mitterrand à 11,6%. ; enfin sous J.Chirac (jusqu’en 2002) à 12,2%. Après 2002, la tendance est nettement plus favorable aux femmes et si l’on se base sur les émissions de cette année 2016, nous sommes très proches de la parité philatélique, à l’image de ce timbre honorant les femmes dans le gouvernement  du Front Populaire (alors qu’elles n’ont pas le droit de vote !).
DOC 36

BERTRAND LEMONNIER

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*Histoire et philatélie

 

 

 

 

 

 

 

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