Mathilde MAILLARD
Mémoire de maîtrise dirigé par Monsieur Philippe Poirrier
PLAN, INTRODUCTION ET CONCLUSION, BIBLIOGRAPHIE
LES
ROLLING STONES, MIROIRS D’UNE SOCIETE EN EVOLUTION
1945 à nos
jours
Université de Bourgogne
Département d’histoire
2000-2001
SOMMAIRE
Remerciements 4
INTRODUCTION 6
Chapitre premier : Des lendemains difficiles : l’Angleterre des années 1945 à 1961 12
A)
L’Angleterre laborieuse : Keith Richards et Bill Wyman 14
Gimme Shelter 14
Le rock’n’roll ou la naissance de la culture de masse 35
B)
Une bourgeoisie rescapée :
Mick Jagger 55
Le
cocon bourgeois 55
L’implosion
du système 63
Chapitre 2 : La révolution des années 1960 (1961-1969) 73
A)
La machine en marche :
1961-1963 74
Rencontre du troisième type 74
La formation du groupe 83
Le coup de pouce des Beatles 92
B)
L’explosion : 1964-1966 101
La bombe pop 101
I Can Get No
Satisfaction 115
Aftermath 127
C)
L’utopie hippie : 1967-1969 142
Sex, drug, and rock’n’roll 142
Street Fighting Man 159
The End 178
Chapitre 3 : Crise et renaissance : 1970-2000 202
A)
La traversée
du désert : 1970-1977 203
Un bref
sursaut 205
Le
passage à vide 212
B) Une deuxième jeunesse : 1978-2000 228
La new wave 229
Star Star 244
CONCLUSION 248
DOCUMENTS ANNEXES 250
BIBLIOGRAPHIE 265
SOURCES 270
Présentation
Sources écrites : Ouvrages à caractère de sources 271
Source orale : Rencontre avec Bill Wyman 273
Sources audio : Discographie des Rolling
Stones 286
Sources vidéo : Filmographie des Rolling
Stones 295
Internet 297
INDEXS 299
Index des noms propres 299
Index des termes définis
INTRODUCTION
L’Histoire
Contemporaine s’achève en 1945. La période qui s’ouvre ensuite, et qui s’étend
jusqu’à nos jours, s’appelle le Temps Présent. Cette dénomination s’explique
par le fait que nombre de ses acteurs sont toujours en vie, et peuvent donc
nous en livrer des témoignages oraux qui confirment ou infirment les sources
des historiens. C’est une période récente, trop pour certains qui estiment que
nous n’avons pas encore le recul nécessaire et suffisant pour pouvoir en écrire
une histoire. Mais faut-il attendre un siècle pour oser le faire, et donc
perdre la plupart de ces témoins directs qui font tellement défaut à
l’historien étudiant les périodes précédentes? L’historien du Temps Présent
bénéficie d’une chance extraordinaire, car il dispose d’une palette variée de
matériels d’investigation qui lui permet de coller au plus près de la réalité
des phénomènes et processus et ainsi écrire leur Histoire épurée des filtres.
Plus la source de l’historien est corroborée par des témoignages multiples,
plus son analyse est pertinente et s’approche de l’objectivité, et moins elle
est contestable.
Le milieu historique
répugne encore à la tâche d’écrire l’Histoire du Temps Présent. Pourtant, et
malgré sa richesse en évènements de tous types, certains s’y sont attelés avec
une rigueur toute droite sortie des écoles. Ainsi, une floraison d’ouvrages a
été publiée à partir des années 1980. Beaucoup ont un caractère généraliste,
c’est-à-dire qu’ils traitent de domaines variés et nombreux. En observant plus
attentivement, on constate que ceux qui sont qualifiés d’ouvrages spécialisés
retracent surtout l’histoire politique et syndicale de l’après-guerre. Or c’est
justement ce point qui fait débat dans le milieu historique depuis Marc Bloch
en 1929 et la révolution des Annales. Sa thèse prônant une Histoire totale,
c’est-à-dire s’occupant aussi bien des phénomènes et des individus que de leurs
gouvernants, élargissant ainsi le champ d’une discipline qui avait jusque là
avancé avec des œillères, est aujourd’hui quasiment admise de tous les
historiens. Sans dire qu’il n’existe que quelques rares spécimens d’ouvrages
historiques à caractère social, économique ou culturel, c’est un fait établi
qu’ils sont beaucoup moins nombreux que les précédents. Pourquoi ?
Une des raisons
principales, déjà évoquée plus haut, est à mon avis le nombre restreint
d’historiens travaillant sur le Temps Présent. De plus, je pense que cela tient
aussi à la difficulté de la tâche car il existe une superposition et une
succession de phénomènes et d’évènements dont certains n’ont pas encore trouvé
d’issue et ce, dans quasiment tous les domaines. Il était donc tentant d’écrire
l’Histoire de ce qui a été indéniablement le plus visible durant cette période,
à savoir la politique et son évolution. Mais on ne peut raisonnablement la
limiter à ce domaine, même si, après la seconde guerre mondiale et tous les
désastres qu’elle a engendrés, la reconstruction du système politique et
l’établissement ou la stabilisation des institutions ont constitué la tâche
prioritaire et essentielle des responsables des
pays concernés. A partir de 1945, de nombreux changements interviennent
également dans le domaine social : Concernant la démographie on assiste au
baby-boom, en économie on évoque les Trente Glorieuses, en matière de progrès
technique de nouveaux moyens de communication, de transport apparaissent
améliorant ainsi la vie quotidienne de la population. Tous ces changements ont
des répercussions immédiates ou plus lentes sur la société et lui permettent
d’évoluer sensiblement et irrémédiablement vers celle à laquelle nous
appartenons aujourd’hui.
L’ensemble
des bouleversements, superficiellement évoqués précédemment, ne constitue
pourtant qu’une partie des événements qui se sont déroulés depuis 1945, mais
ils vont jouer un rôle déterminant dans l’évolution des pays développés. Autant
d’outils de travail mis au banc de l’Histoire pour l’instant… Depuis quelques
années, l’I.H.T.P. (Institut d’Histoire du Temps
Présent) a redonné une nouvelle dynamique à un domaine de recherche en quête de
reconnaissance. De plus en plus de chercheurs s’engagent dans cette nouvelle
voie, et ouvrent de nouveaux champs de recherche tels l’Histoire des femmes ou
l’Histoire culturelle.
Même pour
les périodes les plus prisées des historiens, jusqu’à ces dernières années, le
domaine culturel n’est abordé que sur la pointe des pieds. Cela tient sans
doute à l’existence à part entière de la discipline Histoire de l’Art et parce
que, à tort, on considère encore que la culture ne concerne qu’une élite peu
nombreuse de la population, qu’elle n’est qu’une partie infime de la vie des
individus au cours des différentes périodes de l’Histoire et qu’elle n’influe
pas de manière décisive sur leur vie. Fort de ces stéréotypes, l’historien
s’est rarement lancé dans l’écriture d’une Histoire culturelle. Elle est moins
un domaine de l’Histoire qu’une façon d’en faire. C’est un angle d’attaque
nouveau et différent. On n’en parle pas avant les années 1980. Cela est dû au
fait que le mot culture a pendant longtemps recouvert des significations
différentes, ce qui a posé des problèmes de définition.
Qu’est-ce que la culture ?
Ce terme
recouvre de nombreux sens comme le prouve la longueur des définitions qui lui
sont consacrées dans les dictionnaires. Outre la définition intellectuelle et
générale qui la désigne comme étant l’ensemble des connaissances acquises, on
la définit aussi à la manière des ethnologues, comme l’ensemble des structures sociales, religieuses, etc.…, des
manifestations intellectuelles, artistiques, qui caractérisent une société.
(Petit Larousse, page 275). La culture sous-entend la société. Faire de
l’Histoire culturelle signifie alors aussi écrire l’Histoire des sociétés. L’Histoire culturelle et l’Histoire sociale sont donc
étroitement liées, interférentes. N’était-ce pas l’objectif des annalistes et
de leurs successeurs ? On ne peut donc pas dire que l’historien qui
travaille dans le domaine culturel ne fait pas de l’Histoire. Au contraire. L’Histoire culturelle peut être celle des institutions -
privées, comme la famille, ou publiques, comme l’Etat ou une municipalité -,
celles des pratiques culturelles – loisirs, lecture, manière de se vêtir -, et
celle des emblèmes et symboles culturels. Jean-François Sirinelli,
figure de proue et ardent promoteur de cette discipline en France, en donne une
définition complète qui donne à réfléchir[1] :
« L’Histoire
Culturelle est celle qui s’assigne l’étude des formes de représentations du
monde au sein d’un groupe humain dont la nature peut varier – national ou
régional, social ou politique -, et qui en analyse la gestation, l’expression
et la transmission. Comment les groupes humains représentent-ils ou se
représentent-ils le monde qui les entoure ? Un monde figuré ou sublimé –
par les arts plastiques ou la littérature -, mais aussi un monde codifié – les
valeurs, la place du travail et du loisir, la relation à autrui, contourné – le
divertissement -, pensé – par les grandes constructions intellectuelles -,
expliqué – par les sciences -, et partiellement maîtrise – par les techniques
-, doté d’un sens – par les croyances et les systèmes religieux ou profanes,
voire les mythes -, un monde légué enfin par les transmissions dues au milieu,
à l’éducation, à l’instruction. »
L’Histoire culturelle apparaît ici comme l’Histoire de la
transmission de la culture – famille, école, médias, sociétés savantes du
dix-neuvième siècle, musées, ministères. L’Histoire
culturelle n’est donc pas une discipline à part comme peut l’être l’Histoire de
l’art. Elle est plus que jamais ancrée dans la discipline historique, et, vu le
peu de recherches entreprises dans ce domaine jusqu’à présent, ouvre une porte
à l’historien dans sa quête d’Histoire totale. Remettant en cause tous les
présupposés et acquis de l’Histoire à laquelle elle donne un nouvel élan,
l’Histoire culturelle lance un nouveau défi à l’historien et à sa façon
d’écrire.
On ne peut
plus faire l’amalgame entre culture et art, comme on l’a fait jusqu’à des temps
encore récents. Cela tient au fait que la culture n’est plus l’apanage d’une
élite socialement favorisée. L’accès à la culture pour le plus grand nombre
constitue une évolution majeure depuis 1945.
La
culture a toujours existé depuis que les hommes vivent en communauté, mais elle
prend une nouvelle forme au dix-neuvième siècle, du fait du développement de la
presse et de l’initiative du mouvement des catholiques sociaux notamment, qui
la rendent accessible à une masse populaire homogène. Depuis 1945, culture de
masse signifie que chaque individu, quelle que soit la catégorie sociale à
laquelle il appartient, a accès à une multitude d’informations nationales et
internationales et de biens culturels. La culture de masse est un ensemble de
faits idéologiques communs à une masse de personnes considérées en dehors des
distinctions de structures sociales, et diffusées au moyen de techniques
industrielles. Si c’est un fait indéniable et une des caractéristiques
principales de la période d’après-guerre, qui concerne l’ensemble des sociétés
et des individus qui la composent, pourquoi ce phénomène est-il si peu étudié
par les historiens ?
Cette
« sous-culture », comme ses détracteurs la
nomment, concerne pourtant tous les domaines culturels pour caractériser le
même phénomène : la peinture, la littérature, la mode, la photographie …, mais
aussi la musique. D’ailleurs, c’est peut-être sur le plan musical que cette
«révolution culturelle » a été la plus sensible. Grâce au développement
des techniques et des médias, qui régissent entièrement l’évolution de la
musique, celle-ci s’est démocratisée au cours de cette période. Tout le monde a
enfin pu accéder et écouter la musique des grands compositeurs classiques ou
populaires, mais aussi les tendances plus modernes de celle-ci, venues
notamment des Etats-Unis et de l’Angleterre. En effet, comme d’autres domaines
à la même époque, une véritable révolution a lieu sur le terrain musical :
la naissance du rock’n’roll aux Etats-Unis en 1954. Surtout circonscrite au
territoire américain, le développement des technologies, avec l’apparition du
transistor notamment, le contexte économique favorable – les Trente Glorieuses
avec l’accès à la consommation de masse – et le développement des médias, la
font affluer vers l’Europe dans les années 1960 pour influencer toute une
génération, notamment celle des musiciens, qui n’a pas connu la guerre. Ce sont
les enfants du baby-boom, ceux qui profitent du travail des générations
précédentes et d’une conjoncture économique pour la première fois plus que
favorable. Tout a changé : ils sont en complet décalage avec leurs parents
à tous les niveaux. Ils n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes aspirations. Et
c’est notamment à travers la musique qu’ils vont exprimer et revendiquer cette
différence. Cela commence avec les Beatles* en 1963 qui, à travers leur succès,
bousculent une bonne partie des barrières établies, aussi bien dans le domaine
musical que social, les mentalités, le commerce, etc.…
Les
Fab Four[2]
traduisent exactement les aspirations de la nouvelle génération à laquelle ils
appartiennent. Leur musique – la pop
music - et leurs textes sont simples mais novateurs, et surtout en rupture
avec tout ce qui avait pu se faire jusque là, MAIS juste ce qu’il faut pour ne
pas heurter la susceptibilité des parents. Leur réussite a amené et encouragé
d’autres à emprunter le même chemin. Les Beatles ont ouvert la voie : aux
autres de la construire, ce que Bertrand Lemonnier démontre parfaitement dans
son ouvrage l’Angleterre des Beatles[3].
Les
Rolling Stones, groupe composé initialement de Brian
Jones, Mick Jagger, Keith Richards, Bill Wyman et Charlie Watts, font partie de ceux-là. Mais
contrairement à leurs illustres prédécesseurs, ils ne font aucun
compromis : en rupture totale avec les valeurs morales de la société
« bien-pensante », ils explosent, provoquent et agressent par leur
musique et leur mode de vie (sexe, drogue…). Alors que les Beatles se séparent
en 1970, les Rolling Stones occupent toujours le
devant de la scène internationale et continuent de jouer, de donner des
concerts, de faire parler d’eux, avec un succès qui en étonne plus d’un. Pur
produit des années 1960, la formation londonienne a donc réussi à traverser les
quatre dernières décennies. En cela, elle constitue un spécimen rare dans
l’univers culturel, et donc digne d’intérêt pour l’historien. C’est pourquoi on
peut se demander en quoi les Rolling Stones, à
travers leur parcours, leur vie, leurs textes et musique, et le phénomène
qu’ils représentent, reflètent l’évolution à laquelle ils ont contribué, et que
la société a subie à différents niveaux entre 1963 et 2000.
Dans cette optique, j’étudierai dans une première
partie l’Angleterre des années 1945 et 1961. Ensuite, j’analyserai dans la
deuxième partie de mon développement la révolution des années soixante.
Enfin, je consacrerai ma dernière partie à l’étude
des conséquence de cette révolution depuis les années 1970 jusqu’à nos jours.
CONCLUSION
Le parcours professionnel et privé des Rolling Stones est le miroir des différentes évolutions
historiques qui transforment les sociétés occidentales depuis 1945 jusqu’à nos
jours. Il constitue une source abondante d’informations précises concernant les
trois grandes étapes que j’ai dégagées de cette période : tout d’abord,
l’après-guerre, à travers leur enfance et leur adolescence vécues dans une société
anglaise souffrant d’un immobilisme et d’un cloisonnement important ;
ensuite les années soixante, au cours desquelles ils entament un parcours
professionnel et personnel qui témoigne de la révolution générale et
internationale ; enfin, depuis les années soixante-dix jusqu’à nos jours,
période durant laquelle leur parcours illustre les évolutions morales,
sociales, économiques et technologiques entre autres.
Cette étude permet aussi de mettre en évidence le rôle
majeur que la sphère culturelle joue dans le processus de la révolution des
années soixante. Rare espace de réflexion et d’expression libre ouvert aux
jeunes, le mouvement culturel agit tel un révélateur : il rend visible la
volonté de changement profond et les aspirations latentes chez la jeune
génération d’après-guerre, en investissant les médias en plein développement au
même moment. L’évolution du mode de vie et des mentalités, relayé par la radio,
la télévision et la presse écrite, n’est pas née uniquement de la volonté
politique des dirigeants occidentaux, mais aussi du désir de changement d’une
jeune génération qui s’exprime d’abord par le biais de la création et de
l’innovation culturelle. La remise en cause de l’ordre établi, le refus des
compromis, l’abolition des tabous, le culte de la différence et de
l’épanouissement personnel sont autant d’idées qui sont d’abord mises en
pratique dans le milieu culturel. Or la musique, les textes, et le mode de vie
des Rolling Stones incarnent toutes ces nouvelles
aspirations. Ils sont l’un des porte-drapeaux de cette révolution et permettent
à la masse des adolescents et des jeunes adultes de se rassembler autour des
nouvelles valeurs qu’ils véhiculent.
Après ces années d’effervescence, les nations s’accordent
une pause, étape de maturation nécessaire à l’ébauche de nouvelles structures
plus adaptées aux nouvelles mentalités et aux nouveaux besoins des populations
occidentales. Les Rolling Stones les imitent :
après leur phénoménal succès des années soixante, ils se perdent dans les
paillettes des années soixante-dix, pour retrouver leur identité et se
reconstruire en intégrant les nouveaux paramètres des sociétés modernes.
Cette similitude motive l’étude que j’ai entreprise. En
effet, les Rolling Stones, témoins, acteurs et
victimes, sont bien dignes d’être un des objets d’étude historique nécessaire à
la compréhension globale des mécanismes de l’évolution du monde occidental de
1945 à nos jours. Ils ont apporté leur contribution à la fabrication de la
bande-son de l’Histoire du Temps Présent, permettant ainsi à ses auteurs
d’ajouter une dimension nouvelle à leur travail. La musique rock est
indissociable de l’Histoire de l’évolution des sociétés occidentales de 1945 à
nos jours.
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. GOURDON Anne-Marie (dir), le Rock, aspects esthétiques, culturels et
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Sur les Rolling Stones :
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Sur le groupe :
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Editions Minerva S.A.,
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. CARTER David, les
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. FERNANDEZ Inaki, Rolling Stones, Paris, éditions La Mascara.
. GUILLEMOT Hervé, Rolling Stones,
. LEBLANC Jacques - MARCOU Jean, Rolling Stones Saga, Paris, collection BEST, Jacques Grancher Editeur,
1987.
* Sur un de ses membres :
KOECHLIN
Stéphane, Brian Jones, Paris, Le
Castor Astral.
Actuel, hors série Fnac : 50 images, 50 chansons qui ont changé le
monde, Paris, Société du Journal Actuel, 1988.
. LEMONNIER Bertrand, La « culture pop » des années 1960 en Angleterre, in Vingtième Siècle, n°53, Janvier-Mars 1997, Paris, Presses de Sciences Po, pages 98 à 111.
. LEMONNIER Bertrand, Naissance de la culture pop, in SCIENCES
HUMAINES , n°77, Novembre 1997, Auxerre, pages 28 à 31.
[1] Extrait de l’ouvrage dirigé par Jean-Pierre RIOUX et Jean-François SIRINELLI intitulé Pour une Histoire Culturelle, Paris, l’Univers Historique, Editions du Seuil, 1997.
[2] Fab Four : surnom donné aux Beatles.
Pour tous les artistes possédant un *, se reporter aux biographies qui se trouvent dans les documents annexes.
[3] LEMONNIER Bertrand, l’Angleterre des Beatles, une histoire culturelle des années soixante, Paris, Editions KIME, 1995.